Les ministres européens des Affaires étrangères ont adopté le 14 mai un quinzième train de sanctions à l'encontre du régime syrien, tout en réfléchissant aux moyens de soutenir la mission de Kofi Annan, considérée comme "la seule alternative" possible pour mettre un terme aux violences. Ce nouveau train de sanctions, dont le détail sera publié le 15 mai au Journal officiel de l'UE, porte à 129 le nombre de personnes visées par des interdictions de visa et des gels d'avoirs, et à 43 le nombre de sociétés sanctionnées par l'UE pour leur soutien au régime de Bachar al-Assad. Lors de leur dernière réunion en avril, les ministres avaient décidé d'interdire les exportations de produits de luxe vers la Syrie. Les sanctions européennes visent déjà la banque centrale, le commerce de métaux précieux ou les vols de fret. Un embargo pétrolier et un embargo sur les armes et le matériel pouvant servir à la répression viennent compléter la palette de sanctions de l'Union européenne à l'encontre du régime syrien, alourdie graduellement depuis plus d'un an.
AFP/VNA/CVN