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Défié Louis Vuitton à Paris, le 1er octobre. |
Le défilé dans la cour du Louvre a confirmé la soif d'une certaine opulence après plusieurs saisons dominées par le streetwear.
Si de nombreuses marques se sont inspirées du XVIIIe siècle, Nicolas Ghesquière, directeur artistique des collections femme de Louis Vuitton, maison fondée en 1854, a voulu "revenir au plaisir du protocole vestimentaire". Il s'est inspiré de la Belle Epoque, "cette période vivace où Paris était un enchantement", selon une note d'intention du défilé.
Au programme, les mélanges de couleurs vives comme jaune et violet ou bleu et bordeaux, de losanges et de carreaux, des chaussures loafers multicolores, des bottines lacées, des manches bouffantes, des jupes tulipes ou volantées, des pantalons à rayures...
Et comme si les looks n'étaient pas suffisamment bariolés, un cattleya géant est piqué sur le revers de vestons "comme le symbole chimérique du dernier des raffinements".
Le défilé s'est déroulé sur fond d'un écran géant avec l'artiste Sophie chantant It’s Okay To Cry dévoilée en 2017 dans une version spécialement réalisée pour Louis Vuitton.
L’ensemble du bois utilisé pour le pavillon installé pour le défilé dans le Louvre est "issu de forêts gérées durablement en France", a souligné la maison. À l’issue du défilé, l’intégralité du décor en bois sera par ailleurs donnée pour réemploi dans le cadre d’un partenariat avec ArtStock dont la mission est de recycler et valoriser les éléments issus de la production artistique.
Dior, une autre maison phare du géant de luxe LVMH, s'est pour sa part engagé à replanter les arbres qui ont servi de cadre à son défilé.
AFP/VNA/CVN