>>La fashion week de Milan s'achève sur Dolce&Gabbana et Gucci
>>Milan: une Fashion Week toujours plus "verte"
Défilé à Paris de la marque japonaise Mame Kurogouchi, le 23 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La collection poétique de la marque japonaise Mame Kurogouchi suivie d'une ironique de la coréenne Kimhekim, qui figurent pour la première fois sur le calendrier officiel de la semaine du prêt-à-porter femme à Paris ont ouvert dans la soirée le bal des défilés.
La Japonaise Maiko Kurogouchi qui avait fait ses armes chez Issey Miyake a conçu ses vêtements comme une "protection du corps" pour "emballer le cœur" en s'inspirant de l'histoire de l'emballage des confiseries wagashi.
D'où les superpositions multiples pour des silhouettes enveloppantes et aériennes. Des sacs en PVC, marque de fabrique de la créatrice, sont translucides et couverts d'une multitudes de franges pour apporter une touche futuriste à ce vestiaire cool où domine le vert accessoirisé avec des chaussures plates ou à petit talon à bout pointu.
Ancien de Balenciaga, le Coréen Kiminte Kimhekim a dessiné une collection mélangeant le costume traditionnel coréen et l'uniforme, imposé aux lycéens dans son pays, au streetwear avec une touche de "provocation". Dans sa collection le designer revisite également la longue jupe traditionnelle coréenne, chima, fabriquée par des artisans à Séoul, en la mixant avec des bodies sportswear ou chemises blanches, un clin d'œil aux uniformes.
Une partie de la collection est baptisée ironiquement "Buy it if you can" (achète ça si tu peux) comme une veste gigantesque associée à un pantalon deux fois plus long que d'habitude ou une cravate demesurée. "Certains disent que ce n'est pas portable, mais je m'en fiche, si vous pouvez, achetez!", a déclaréle le créateur qui revendique le plaisir d'expérimenter.
Il s'est retrouvé sous les feu des projecteurs lorsque l'actrice Elle Fanning avait porté en août une robe Kimhekim rose transparente ceinturée d'un nœud gigantesque. De tels nœuds se portaient au défilé comme couvre-chef ou une jupe ceinture sur un body. Une mini-robe, un ensemble ou des cuisards noirs ont été couverts de labels Kimhekim, cousus à la main, une façon de mélanger le côté industrie et couture, selon le créateur.
Le styliste coréen Rok Hwang a clôturé la journée de lundi 23 septembre avec sa marque Rokh basée à Londres et qui défile pour la deuxième fois à Paris avec le show intitulé "Field trip" (Promenade dans les champs) dont la pièce phare était le trench destructuré porté avec des baskets.
AFP/VNA/CVN