>>OTAN: Trump consterne ses alliés avec ses exigences financières
>>Sommet de l'Otan: le sort du projet gazier doit être décidé au niveau national (Stoltenberg)
>>Otan, Russie, amis, ennemis: Trump brouille les cartes
Le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, Jens Stoltenberg, à Bruxelles, en Belgique, le 10 juillet. |
"Nous avons clairement indiqué que la porte de l'OTAN reste ouverte en invitant le gouvernement à Skopje à commencer les pourparlers en vue de l'adhésion à l'Organisation", a dit M. Stoltenberg lors de la conférence de presse qui s'est tenue à l'issue de la seconde journée du sommet de l'OTAN à Bruxelles.
Lors de la cérémonie de signature marquant le début des négociations avec Skopje, M. Stoltenberg a indiqué que les pourparlers approfondis vont commencer afin d'aider le pays à procéder aux derniers préparatifs.
"Depuis de nombreuses années, les membres de vos forces armées ont participé à des missions alliées", a fait remarquer le chef de l'OTAN. "Dès que l'ensemble de vos procédures nationales seront achevées et que tous les alliés de l'OTAN auront ratifié votre adhésion, vous deviendrez le trentième membre de cette alliance", a précisé M. Stoltenberg au Premier ministre de l'ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM), Zoran Zaev, lors de la cérémonie.
M. Stoltenberg a mis en avant que l'accord relatif à la question du nom auquel sont parvenues l'ARYM et la Grèce a levé l'obstacle à l'ouverture des pourparlers concernant l'adhésion. Le 12 juin, au terme d'un long processus qui a permis de résoudre le problème du nom, les deux parties ont conclu un accord définitif.
Conformément à l'accord conclu, M. Zaev a dit que le nom qui sera désormais utilisé aux plans international et bilatéral est: République de Macédoine du Nord.
Le problème du nom avait commencé en 1991 lorsque l'ARYM s'était déclarée indépendante de la Yougoslavie et avait choisi le nom Macédoine, qui est également le nom d'une province septentrionale de la Grèce.
Depuis le début, Athènes craignait que l'utilisation du même nom par l'État voisin donne lieu à des revendications territoriales.
APS/VNA/CVN