>>La RPDC confirme le test d'un autre missile balistique de moyenne portée
Des nord-coréens regardent un écran diffusant des informations sur le lancement d'un missile balistique, le 22 mai à Pyongyang. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans une déclaration unanime soutenue également par la Chine, seule alliée de la la République démocratique populaire de Corée, le Conseil demande à Pyongyang de ne "pas conduire de nouveaux tests nucléaires et balistiques" et de faire preuve "immédiatement d'un engagement sincère pour la dénucléarisation à travers des actions concrètes".
Les 15 pays membres menacent de "prendre des mesures supplémentaires importantes, y compris des sanctions". Ils promettent aussi de "mettre en œuvre pleinement et de manière complète les mesures imposées" jusqu'ici à la République démocratique populaire de Corée et appellent "fermement" d'autres pays à faire de même.
Cette déclaration intervient à la veille d'une réunion du Conseil à huis clos, demandée par les États-Unis, la République démocratique populaire de Corée et le Japon. La République démocratique populaire de Corée est déjà sous le coup de multiples sanctions de l'ONU, mais les États-Unis notamment souhaitent les renforcer.
Washington négocie depuis plusieurs semaines avec Pékin une nouvelle résolution. Cette déclaration reprend presque mot pour mot une précédente mise en garde du Conseil, lancée le 15 mai après un précédent tir de missile.
Pyongyang a affirmé lundi 22 mai avoir réussi un tir de missile à moyenne portée. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a supervisé le tir dimanche 21 mai du Pukguksong-2, le déclarant prêt à l'emploi.