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De gauche à droite, 1er plan : le prince héritier d'Abu Dhabi, Mohammed bin Zayed Al Nahyan, le président américain Donald Trump, et le roi de l'Arabie saoudite, Salman bin Abdulaziz al-Saud, le 21 mai à Ryad. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans un discours prononcé à Ryad devant les représentants d'une cinquantaine de pays musulmans, le président américain Donald Trump s'en est violemment pris à l'Iran accusé de "soutenir le terrorisme", à la grande satisfaction des monarchies sunnites du Golfe qui redoutent l'influence de leur grand rival chiite.
Se disant porteur d'un message "d'amitié, d'espoir et d'amour" du peuple américain, il a souligné la symbolique de son déplacement - son premier à l'étranger en tant que président - "au cœur du monde musulman".
Donald Trump "épuisé"
"C'est une bataille entre le bien et le mal", a lancé celui qui a été accusé d'alimenter l'islamophobie et qui, au début de sa campagne, avait proposé - à la stupéfaction quasi-générale - de fermer purement et simplement l'accès aux États-Unis aux musulmans.
Le président américain, dont le pays combat depuis 2014 le groupe radical sunnite État islamique (EI) en Syrie et en Irak, a aussi insisté sur la nécessité pour les États du Proche-Orient et du Golfe de jouer un rôle plus actif dans la lutte antiterroriste.
Le président américain Donald Trump, devant les représentants d'une cinquantaine de pays musulmans, le 21 mai à Ryad. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Il a appelé les dirigeants musulmans à faire face à "la crise de l'extrémisme islamique", expression sensiblement différente de celle de "terrorisme islamique radical" qu'il avait largement utilisée jusqu'ici mais qui avait provoqué des grincements de dents dans le monde musulman.
Fait notable sur cette question sensible : il s'est au dernier moment écarté des extraits qui avait été diffusés à l'avance par la Maison Blanche et qui évoquaient "l'extrémisme islamiste".
Interrogé sur ce hiatus, un responsable de son équipe a souligné qu'il ne fallait rien y voir d'autre que de la fatigue. "Juste quelqu'un d'épuisé", a-t-il affirmé, au deuxième jour de ce voyage présidentiel qui en compte huit.
Le président américain Donald Trump a exhorté les dirigeants musulmans à n'offrir aucun "refuge" aux terroristes, à les "chasser" de leurs communautés et de leurs lieux de culte.
"L'Amérique est prête à être à vos côtés (...) mais les pays du Proche-Orient ne peuvent attendre que la puissance américaine écrase l'ennemi pour eux", a-t-il insisté.
"Le chemin vers la paix commence ici, sur (...) cette terre sacrée", où se trouvent des lieux saints de l’islam (La Mecque et Médine), a-t-il encore dit.