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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le 21 juin 2018 |
Il y a à peine deux ans, on estimait à plus de 40.000 le nombre de combattants terroristes venus de plus de 110 pays qui auraient rejoint des groupes terroristes en Syrie et en Irak, a dit le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, lors du lancement du Programme de l'ONU pour lutter contre les déplacements des terroristes.
Après la défaite territoriale de l'État islamique, de nombreux terroristes tentent de rentrer dans leur pays ou de se réinstaller dans des endroits qu'ils jugent sûrs ou dans d'autres zones perturbées du monde, a-t-il indiqué. Détecter et déstabiliser ces terroristes et d'autres criminels à haut risque avant qu'ils puissent perpétrer des attaques est une priorité absolue pour la communauté internationale, a fait valoir M. Guterres.
Ce nouveau programme aidera les pays membres à collecter, traiter et partager les informations sur les déplacements des personnes avec d'autres autorités nationales et internationales compétentes, dans le plein respect de la vie privée et des autres libertés fondamentales, a-t-il souligné.
Le Programme de l'ONU pour lutter contre les déplacements des terroristes a été lancé par le Bureau de lutte contre le terrorisme de l'ONU, en partenariat avec la Direction exécutive du Comité de lutte contre le terrorisme, un organe du secrétariat de l'ONU chargé d'aider les agences secondaires du Conseil de sécurité que sont le Comité de lutte contre le terrorisme, l'Organisation de l'aviation civile internationale, l'Office des Nations unies pour les technologies de l'information et de la communication, et l'Office des Nations unies pour la lutte contre la drogue et le crime.
Xinhua/VNA/CVN