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La Grande barrière de corail en Australie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a publié mardi 29 novembre son rapport tant attendu sur le récif, à la suite d'une visite de dix jours effectuée en mars, appelant à une action ambitieuse, rapide et soutenue pour le protéger.
Elle a formulé 22 recommandations, dont dix doivent être prises en compte de toute urgence, notamment un appel au gouvernement pour qu'il actualise ses objectifs en matière de changement climatique afin d'arrêter le réchauffement à 1,5oC au-dessus des niveaux préindustriels.
Le parti travailliste au pouvoir depuis mai dernier s'est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'Australie d'au moins 43% par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030. Cependant, pour stopper le réchauffement climatique à 1,5oC, les experts ont déclaré que l'Australie devait réduire ses émissions de 74%.
Le rapport de l'UNESCO révèle que l'acidité de l'eau de la Grande barrière de corail a augmenté de 26% et que les objectifs de qualité de l'eau n'ont pas été atteints. Il recommande une action urgente pour mettre fin au ruissellement des sédiments, une interdiction de la pêche destructive au filet maillant et une réduction du ruissellement provenant des cultures de bananes et de canne à sucre.
La recommandation du rapport de classer officiellement le récif comme "en danger" sera examinée avec les propositions des gouvernements fédéral et du Queensland avant que l'UNESCO ne prenne une décision finale sur son statut.
En réponse au rapport, la ministre australienne de l'Environnement, Tanya Plibersek, et Nita Green, l'envoyée spéciale pour le récif, ont affirmé que le gouvernement avait pris des mesures importantes pour protéger le récif au cours des six mois qui ont suivi son arrivée au pouvoir.
APS/VNA/CVN