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Vaccination contre la variole du singe à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En France, quelque 4.100 cas ont été enregistrés jusqu'alors pour mpox, nouvelle appellation de la maladie (de monkeypox, en anglais) annoncée lundi 28 novembre par l'Organisation mondiale de la santé.
À court terme, pour les plus exposés, le scénario privilégié dans l'avis du Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars) est que le virus continue de circuler "à bas bruit" mais évolue vers l'élimination, si la prévention et la vaccination se maintiennent. "Si les comportements se relâchent et que la couverture vaccinale reste insuffisante", le comité n'exclut cependant pas un "rebond de l'épidémie".
Après un pic fin août, le rythme de vaccination a fortement décru. À moyen et long terme, le Covars juge "peu probable" l'élimination du mpox à l'échelle internationale et envisage donc "un risque de reprises épidémiques", voire "saisonnières", en France, quand bien même l'épidémie serait contrôlée dans le pays d'ici là.
Le comité recommande, entre autres, de donner la priorité à la prévention, avec une action concertée des autorités sanitaires et des associations auprès des communautés plus exposées, mais aussi avec la vaccination.
APS/VNA/CVN