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| Des femmes et des enfants attendent d’être enregistrés par le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) à Thonyor, au Soudan du Sud, en février 2017. |
| Photo : Reuteurs/VNA/CVN |
Sara Beysolow Nyanti, coordonnatrice humanitaire des Nations unis pour le Soudan du Sud, et Arafat Jamal, coordinateur humanitaire par intérim des Nations unies au Soudan du Sud, qui ont condamné l'incident, ont exhorté les auteurs à respecter le droit international ainsi que le personnel et les biens humanitaires.
"Cette attaque est totalement inacceptable. Ce n'est pas le premier incident de ce type dans cette région. Les criminels qui choisissent d'utiliser la violence pour se servir s'assurent que les personnes vulnérables souffrent davantage. Si le personnel et les biens humanitaires ne sont pas protégés, l'assistance humanitaire dans cette zone devra cesser", a affirmé Mme Nyanti dans une déclaration commune publiée à Juba, la capitale du Soudan du Sud, vendredi soir 25 mars.
Jeudi 24 mars, un convoi de camions commerciaux transportant des produits alimentaires vitaux du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a été attaqué entre Gadiang et Yuai, dans l'État de Jonglei.
Trois personnes du convoi ont été tuées et une personne a été blessée.
Mme Nyanti se rend actuellement dans les capitales des pays donateurs pour faire connaître les besoins des populations du Soudan du Sud et plaider en faveur d'un soutien.
"Lorsque l'aide humanitaire est attaquée, ce sont les personnes dans le besoin qui souffrent. En effet, de tels incidents découragent les pays donateurs qui, s'ils n'avaient pas lieu, investiraient au Soudan du Sud", a-t-elle dit.
Pour sa part, M. Jamal a appelé le gouvernement à mettre immédiatement en œuvre ses engagements pour assurer la sécurité des civils, y compris des humanitaires.
"J'ai une admiration sans faille pour tous ceux qui aident et soutiennent les personnes dans le besoin. Il est dévastateur de réaliser que des personnes effectuant un travail vital peuvent être exécutées de manière aussi impitoyable. Le crime est aggravé lorsque ces attaques restent impunies. Ces tueurs ne doivent pas être laissés en liberté", a-t-il affirmé.