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| Un courtier boursier à New York. |
| Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Nous avons traversé une crise sans précédent avec la pandémie, et nous sommes maintenant dans une situation encore plus choquante", a indiqué Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), selon un article publié samedi 19 mars par le Boston Globe.
Le FMI risque de revoir à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale en raison du conflit, a-t-elle déclaré. Les analystes privés ont déjà revu à la baisse leur estimation de la croissance économique américaine pour cette année, la Banque d'investissement Goldman Sachs l'ayant récemment abaissée à 1,75 %.
Les effets économiques du COVID-19 sont par ailleurs loin d'être terminés. Peut-être en raison de la nouvelle sous-variante hautement transmissible d'Omicron, la variante BA.2, les cas de COVID-19 repartent en effet à la hausse dans certains pays européens, selon le journal.
Douglas Holtz-Eakin, président de l'American Action Forum, a déclaré qu'il était d'accord avec le plan de hausse des taux d'intérêt de la banque centrale américaine, qui vise à juguler l'inflation et à répondre aux craintes des Américains quant à une hausse de prix potentiellement durable - une situation qui ne ferait probablement qu'aggraver le phénomène. "L'administration Biden devrait se concentrer sur la fin de la tension en Ukraine et se préparer à un nouveau pic de cas de COVID", a-t-il affirmé.
Les effets combinés d'une inflation élevée et de la hausse des taux d'intérêt rendront cette année difficile pour tous les consommateurs, selon les économistes. Les législateurs envisagent déjà un certain nombre d'idées pour tenter d'atténuer ces difficultés économiques, par exemple en taxant les bénéfices élevés des compagnies pétrolières pour pénaliser les prix abusifs, ou encore en suspendant temporairement la taxe fédérale sur l'essence pour faire baisser les prix à la pompe, une décision que certains États soutiennent également, a indiqué le Boston Globe.
Xinhua/VNA/CVN