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Deux semaines après la disparition de Jamal Khashoggi, la Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, a exhorté mardi 16 octobre les gouvernements saoudien et turc à révéler tout ce qu'ils savent sur la disparition et la possible exécution extrajudiciaire du journaliste saoudien après une visite au consulat de son pays à Istanbul, en Turquie. "Compte tenu de la gravité de la situation entourant la disparition de M. Khashoggi, j'estime que l'inviolabilité ou l'immunité des locaux et des fonctionnaires concernés accordée par des traités tels que la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires devrait être levée immédiatement", a déclaré Michelle Bachelet dans un communiqué. "En vertu du droit international, tant la disparition forcée que les exécutions extrajudiciaires sont des crimes très graves, et l'immunité ne devrait pas être utilisée pour entraver les enquêtes sur ce qui s'est passé", a-t-elle ajouté. Tout en se félicitant de l'accord qui a permis aux enquêteurs de procéder à un examen à l'intérieur du consulat lui-même et éventuellement aussi dans la résidence du consul général d'Arabie saoudite à Istanbul, Mme Bachelet a exhorté les autorités saoudiennes et turques "à faire en sorte qu'aucun autre obstacle ne s'oppose à une enquête rapide, approfondie, effective, impartiale et transparente".
Xinhua/VNA/CVN