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Eugene Nindorera, directeur des droits de l'homme de la Mission des Nations unies au Soudan du Sud (UNMISS), a déclaré dimanche 23 avril que le manque de responsabilité pour les crimes perpétrés lors de la violence dans la ville sud-soudanaise de Wau demeure l'un des "plus grands défis" du pays. M. Nindorera a indiqué qu'aucune arrestation ou détention n'avait été faite dans le cadre des récents meurtres à Wau, la deuxième plus grande ville au Soudan du Sud. "Je peux confirmer que, depuis dimanche 23 avril, personne n'est détenu dans le cadre de cette attaque contre des civils", a-t-il déclaré dans un communiqué. "J'ai parlé aux victimes et aux témoins et j'ai été choqué d'entendre leurs témoignages sur la façon dont ils devaient fuir leurs maisons après avoir été attaqués. Il est plus important que jamais que les gens soient tenus responsables des crimes qu'ils ont commis", a-t-il ajouté. M. Nindorera a parlé à la fin d'une visite de cinq jours à Wau, où la violence au début d'avril a conduit à la mort de 19 soldats de l'Armée de libération du peuple soudanais (SPLA) du gouvernement et d'au moins 28 civils. La division des droits de l'homme de l'UNMISS a interviewé 43 personnes, dont huit femmes et deux enfants, à partir du 11 avril pour recueillir des informations sur les violations présumées des droits de l'homme perpétrées par les forces gouvernementales et les groupes armés alliés dans la ville de Wau le 10 avril.
Xinhua/VNA/CVN