>>Une immunothérapie expérimentale prometteuse contre le mélanome avancé
À partir du 1er mai et pour la première fois en Belgique, l'immunothérapie sera remboursée aux patients suivant un traitement de première ligne d'un cancer du poumon, a annoncé samedi 22 avril la ministre de la Santé publique Maggie De Block dans un communiqué. "Cela veut dire que ces patients auront accès à une thérapie qui permet d'augmenter leurs chances de survie et d'améliorer nettement leur qualité de vie tout au long du traitement. Le traitement sera déjà remboursé à partir du 1er mai, soit un an plus tôt que d'habitude. C'est important, car il s'agit de personnes gravement malades, souvent en phase terminale", explique la ministre dans son communiqué. En décembre 2016, Maggie De Blok avait déjà annoncé que l'usage de l'immunothérapie serait accordé à de nouveaux cancers dès le 1er janvier 2017, ouvrant accès à ce traitement à 10.000 patients en trois ans au lieu de 500 comme précédemment. En 2018, le nombre de patients traités par immunothérapie augmentera à 9.000, puis entre 10.000 et 11.000 patients en 2019. L'immunothérapie présente des effets secondaires "nettement moins sévère" que ceux de la chimiothérapie. De plus, 45% des patients concernés répondent à l'immunothérapie, contre 28% pour la chimiothérapie. Cette nouvelle mesure fait de la Belgique l'un des premiers pays européens à rembourser l'immunothérapie pour le traitement de première ligne d'un cancer du poumon, après l'Autriche, le Luxembourg, le Danemark, la Finlande, la Suède et l'Allemagne.