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Moustique en plein repas. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon l'OMS, environ quatre milliards de personnes sont à risque, de nombreux cas ne sont pas signalés. Bien que la plupart des cas soient asymptomatiques, certains peuvent être graves. Actuellement, il n'existe aucun traitement spécifique contre la dengue. La détection précoce et les soins médicaux réduisent significativement le risque de mortalité.
L'organisation onusienne a déclaré que le risque mondial de la dengue était élevé et soutient activement les pays dans la mise en œuvre d'interventions pour en contrôler la propagation. L'initiative mondiale sur les arbovirus, plan dirigé par l'OMS, se concentre sur la surveillance, la prévention, la préparation, la détection et la réponse.
Mme Alvarez a souligné les défis auxquels l'Afrique doit faire face. Le Burkina Faso est le pays le plus touché avec 170.000 cas et 700 décès signalés. Elle a souligné la nécessité d'approches intégrées impliquant des insecticides et des larvicides pour contrôler la dengue.
En Europe, des cas limités de transmission autochtone ont été signalés en Italie (82 cas), en France (43 cas) et en Espagne (3 cas) en raison d'étés plus chauds et de l'établissement du moustique Aedes aegypti. Mme Alvarez a souligné l'importance de profiter de l'hiver pour contrôler les moustiques avant que la dengue ne devienne une menace sérieuse.
Les infections de la dengue connaissent aussi une hausse alarmante dans des parties importantes de l'Asie. En Thaïlande et au Cambodge, les infections ont augmenté d'environ 200% par rapport à l'année précédente. Le Bangladesh, en particulier, fait face à une situation grave, avec plus de 1.000 décès cette année.
Xinhua/VNA/CVN