>> Les enfants de Gaza ont subi dix semaines d'enfer
>> Les présidents turc et égyptien appellent à renforcer l'aide humanitaire à Gaza
>> Le Conseil de sécurité de l'ONU reporte à nouveau son vote sur l'aide humanitaire à Gaza
Des Palestiniens font la queue pour recevoir de la nourriture dans une soupe populaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 9 novembre. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
C'est ce qui ressort d'un communiqué de l'organisation publié sur les réseaux sociaux, en réponse aux données partagées par le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) concernant le taux de la faim à Gaza, faisant état qu'au moins 25% de la population de l'enclave palestinienne était confrontée à une faim extrême.
Soulignant que ce chiffre est largement sous évalué, Oxfam a affirmé que plus de 90% de la population souffre d'une faim extrême. "La quasi-totalité de la population de Gaza, soit environ 2,3 millions de personnes, est confrontée à une faim extrême et le risque de famine augmente de jour en jour à moins qu'un cessez-le-feu ne soit conclu", a fait savoir Oxfam.
Le communiqué indique que presque toutes les familles de Gaza manquent des repas tous les jours et remet en question l'évaluation de la phase de classification intégrée de la sécurité alimentaire du Programme alimentaire mondial selon laquelle un quart de la population gazaouie est confrontée à une famine catastrophique.
Le communiqué note que l'évaluation a été réalisée entre le 24 novembre et le 4 décembre et ne reflète pas la situation réelle concernant la faim à Gaza.
Oxfam a ajouté que "ce rapport (du PAM) présente un sombre tableau de l'insécurité alimentaire que connaît actuellement Gaza et révèle la nécessité urgente d'un cessez-le-feu pour permettre un accès humanitaire adéquat".
La directrice générale adjointe d'Oxfam, Aleema Shivji, a signalé que des gens meurent de faim à Gaza alors que le Royaume-Uni s'est abstenu de voter en faveur d'un cessez-le-feu au Conseil de sécurité des Nations unies.
"Ceux qui refusent aujourd'hui de freiner la machine militaire (sioniste) (...) à Gaza ressentent de la honte et de la complicité. Ce scandale est sous vos yeux", s'est-elle indigné.
APS/VNA/CVN