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Bien que le travail forcé soit universellement condamné, selon les estimations de l'OIT, 24,9 millions de personnes en sont victimes à travers le monde. |
Photo : CTV/CVN |
La Convention (N°105) sur l'abolition du travail forcé a été adoptée le 25 juin 1957 à Genève, en Suisse, par la Conférence générale de l'Organisation internationale du Travail. La résolution adoptée par l’Assemblée nationale (AN) vietnamienne désigne l’application de tous les articles de cette convention. Ce progrès porte le nombre total de conventions de base de l'OIT ratifiées par le Vietnam à 7 sur 8.
Corrine Vargha, directrice du Département des normes internationales du travail de l’OIT à Genève, a salué qu'avec cette approbation, le Vietnam montrait un engagement ferme dans la lutte contre le travail forcé sous toutes ses formes.
En outre, grâce à la ratification de la Convention N°105, le Vietnam progresse vers la satisfaction au niveau national des objectifs de développement durable (ODD) 2030 des Nations unies, a-t-elle souligné.
Le directeur de l'OIT au Vietnam, Chang-Hee Lee, a déclaré que le gouvernement et les partenaires sociaux déployaient des efforts cohérents et persistants pour améliorer le cadre juridique afin d'ouvrir la voie au Vietnam pour devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur de façon durable.
Le travail forcé est défini par les conventions internationales comme "tout travail ou service exigé d'un individu sous la menace d'une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s'est pas offert de plein gré". Bien que le travail forcé soit universellement condamné, selon les estimations de l'OIT, 24,9 millions de personnes en sont victimes à travers le monde.
VNA/CVN