L’iris tigré. |
Photo : Archives/CVN |
Ses fruits sont capsulaires, ovoïdes à trois valves et produisent des graines globuleuses bleu noir, brillantes. L’iris tigré pousse à l’Est de l’Asie, y compris Chine, Japon et Vietnam. La plante est aussi cultivée en Asie du Sud et Asie du Sud-Est, particulièrement Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Cambodge et Laos.
* Partie utilisée : rhizome, récolté de juillet à octobre. Il est employé soit à l’état frais, soit desséché.
* Constituants connus : flavonoïdes : bélamcandine, tectoridine, iridine et schécamine.
* Usages thérapeutiques : le rhizome de l’iris tigré est renommé pour ses propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires, antifébriles et expectorantes. Au Vietnam, il est indiqué pour le traitement de la toux, l’angine, l’amygdalite, l’enrouement et la coqueluche.
Il guérit encore la fièvre, la dysménorrhée, la dyschésie, la dysurie, la galactopharomastite, l’otalgie et les morsures de serpent.
Il est prescrit à la dose de 3-6 g à l’état sec par jour, en décoction ou 10-20 g de rhizome frais pilé avec un peu de sel, par voie perlinguale.