>>L'Iranien Zarif en tournée diplomatique pour sauver l'accord nucléaire
>>L'Iran respecte l'accord sur le nucléaire, selon l'AIEA
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif (gauche) reçu à Pékin par son homologue chinois Wang Yi. |
Après la capitale chinoise, M. Zarif se rendra lundi 14 mai à Moscou, puis à Bruxelles, où il rencontrera ses homologues français, allemand et britannique: il aura alors fait le tour des cinq puissances qui, outre les États-Unis, avaient signé avec l'Iran le texte de 2015.
Le ministre iranien a affiché dimanche 13 mai un optimisme prudent quant aux possibilités de sauver cet accord historique, qui prévoyait une levée des sanctions visant son pays en contrepartie de l'engagement de ne pas se doter de l'arme nucléaire.
Après la décision du président Donald Trump d'en retirer les États-Unis et de rétablir les sanctions, "la raison cruciale de ce voyage est d'entamer le dialogue avec les pays qui restent dans l'accord", a souligné M. Zarif en rencontrant son homologue chinois Wang Yi.
"Nous espérons, grâce à cette visite en Chine et dans d'autres pays, être capables d'établir un cadre futur clair pour l'accord", a-t-il insisté.
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a affirmé dans un entretien diffusé dimanche 13 mai sur la chaîne Fox qu'il comptait "travailler dur avec les Européens" afin de parvenir à un nouvel accord.
Pékin, qui avait "regretté" la décision américaine, a simplement assuré dimanche vouloir "maintenir le contact avec toutes les parties". "Nous sommes disposés à avoir des discussions stratégiques opportunes avec l'Iran", s'est contenté de dire Wang Yi.
Premier partenaire commercial et économique de l'Iran, la Chine a accordé à ce pays des lignes de crédit et des financement totalisant plusieurs dizaines de milliards de dollars pour d'ambitieux chantiers d'infrastructures, un soutien précieux pour compenser l'impact des sanctions américaines.