"Étudier les négociations (avec les États-Unis), ses conséquences, avantages et inconvénients sont au programme de la politique étrangère du gouvernement", a déclaré à Fars une source bien informée.
Le gouvernement iranien tente de persuader la nouvelle administration américaine d'éviter de se vanter et d'appliquer concrètement son slogan sur le changement dans ses relations avec les pays étrangers, a indiqué la source.
La République islamique surveille continuellement les positions et remarques des officiels américains, a-t-il ajouté.
Washington a déjà annoncé qu'il participera entièrement aux négociations avec Téhéran sur son programme nucléaire.
L'initiative, qui fait partie du plan du président américain Barack Obama pour traiter directement avec Téhéran sur les problèmes clés, représente un changement de politique par rapport à celle qu'avait adopté l'ancienne administration Bush.
En ce qui concerne sur la formation du gouvernement, le parlement iranien, largement dominé par les conservateurs, a repris le 31 août les débats sur les ministres proposés par le président Mahmoud Ahmadinejad avant le vote de confiance qui doit intervenir aujourd'hui soir ou demain.
Les députés doivent étudier le 31 août les cas de 10 des 21 ministres proposés. Ils ont commencé les discussions à propos de la nomination de Soussan Keshavarz au ministère de l'Éducation. Elle fait partie des 3 femmes choisies par le président Ahmadinejad pour faire partie de son gouvernement, une première depuis la révolution islamique de 1979.
Les députés doivent également discuter des candidats pour les ministères des Renseignements, de l'Économie, des Affaires étrangères.
Selon la règle, chaque ministre se défendra après l'intervention des députés favorables ou hostiles.
Ces discussions ont commencé dimanche avec un discours du président Ahmadinejad, auquel ont répondu des critiques de la part des ténors du camp conservateurs sur les choix du président, le manque de compétence des ministres pressentis et l'absence de consultation avec les députés.
Selon l'agence Irna du dimanche, le chef du pouvoir judiciaire iranien a nommé au poste de procureur général adjoint le procureur de Téhéran, Saïd Mortazavi, connu pour ses nombreuses poursuites contre des opposants et des journalistes.
L'ayatollah Sadegh Larijani a "nommé Saïd Mortazavi au poste de procureur général adjoint", précise l'agence.
Âgé de 42 ans, M. Mortazavi avait été nommé procureur général de Téhéran en 2003. Il est responsable de la fermeture de "120 publications", selon le quotidien réformateur Sarmayeh.
L'ayatollah Larijani a par ailleurs mis en place une nouvelle commission pour superviser les dossiers liés aux troubles post- électoraux, comme l'attaque contre des dortoirs universitaires et des violences dans le centre de détention de Kahrizak, fermé sur ordre du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.
L'ayatollah Larijani a demandé à la commission "de suivre toutes les étapes (de l'enquête) de l'interrogatoire au procès dans le respect de la loi et des droits des accusés".
AFP/VNA/CVN