Herman Nackaerts, chef des inspecteurs de l'AIEA, s’adresse à la presse le 14 mai à Vienne. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les discussions sont bonnes et constructives. Elles sont sur la bonne voie", a déclaré Ali Soltanieh, le représentant permanent iranien à l'AIEA, cité par l'agence officielle Irna.
L'Iran et l'AIEA ont repris le 14 mai ces discussions nucléaires trois mois après l'échec de deux visites à Téhéran d'inspecteurs de l'Agence, et une semaine avant une réunion avec les six grandes puissances le 23 mai à Bagdad.
"L'objectif est de trouver un accord sur une approche visant à résoudre les questions en suspens avec l'Iran", a indiqué le 14 mai Herman Nackaerts, chef des inspecteurs de l'AIEA, en soulignant la nécessité de pouvoir "accéder aux personnes, documents, informations et sites" pouvant aider à leur clarification. En novembre, l'agence avait publié un rapport évoquant une "possible dimension militaire" du programme nucléaire iranien.
M. Soltanieh avait qualifié le rapport de "non-professionnel, déséquilibré, illégal et politisé". La reprise du dialogue à Vienne est considérée par de nombreux experts comme un test des intentions de l'Iran avant la réunion de Bagdad avec le Groupe 5+1 (États-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne et Allemagne).
Cette rencontre, qui fait suite à une reprise de contact jugée positive en avril à Istanbul, doit permettre d'entrer dans le vif du sujet. La Communauté internationale s'inquiète d'une possible dimension militaire du programme nucléaire iranien, condamné par six résolutions du conseil de sécurité de l'ONU dont quatre assorties de sanctions en dépit des dénégations de Téhéran.
AFP/VNA/CVN