>>Nucléaire iranien : réunion Iran-Turquie-Brésil suite à l'application des sanctions
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan (droite), accueilli le 7 avril à Téhéran par son homologue iranien, Hassan Rohani. |
L'Iran et la Turquie estiment qu'il faut mettre un terme à l'instabilité, à l'insécurité et à la guerre dans la région, a déclaré M. Rohani lors d'une conférence de presse conjointe qui s'est tenue au terme d'une réunion à huis clos des deux présidents.
Téhéran et Ankara doivent unir leurs efforts pour éradiquer le terrorisme et l'extrémisme et contribuer à faire progresser la fraternité entre les nations arabes, a souligné M. Rohani.
"Nous avons également discuté de la situation en Irak, en Syrie, en Palestine et au Yémen", a-t-il déclaré, et d'ajouter : "Nos deux pays estiment qu'il faut rapidement mettre un terme à la guerre et aux bains de sang dans la région et œuvrer pour que s'instaure un cessez-le-feu."
Pour sa part, M. Erdogan a affirmé qu'il est inacceptable que ces dernières années, des centaines de milliers de personnes aient trouvé la mort en Syrie et en Irak.
Le président turc a indiqué que l'Iran et la Turquie doivent unir leurs forces pour mettre un terme au massacre des peuples des pays islamiques de la région. "Nous devons faire en sorte que les belligérants se rapprochent" et participent à des pourparlers de paix, a-t-il ajouté.
Les relations entre l'Iran et la Turquie doivent relever un certain nombre de défis, notamment des opinions divergentes sur les conflits en Syrie, en Irak et au Yémen.
Lors de récentes remarques, M. Erdogan a accusé Téhéran d'aider les chiites houthis du Yémen, et a demandé à l'Iran de retirer ses forces du Yémen, de la Syrie et de l'Irak. L'Iran a démenti apporter un soutien militaire au Yémen, en Syrie et en Irak, en déclarant n'apporter une aide que sous forme de conseils aux pays confrontés à des menaces terroristes.