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"L'un des quatre shebab qui ont attaqué l'université de Garissa (...) a été identifié comme Abdirahim Abdullahi", originaire de la région de Mandera, située dans l'extrême Nord-Est du Kenya, frontalière de la Somalie, selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mwenda Njoka.
"Abdullahi était diplômé de la faculté de droit de Nairobi et décrit par quelqu'un qui le connaît bien comme un futur brillant juriste", a-t-il ajouté. Son père, un responsable local d'une circonscription du comté de Mandera, "avait signalé aux autorités que son fils avait disparu et qu'il soupçonnait le garçon de s'être rendu en Somalie", a poursuivi M. Njoka. Selon un proche, Abdullahi avait disparu depuis 2013.
Dans le stade Nyayo à Nairobi le 5 avril, des membres de la Croix-Rouge aident une femme bouleversée après avoir appris qu'un de ses proches était mort dans l'attaque des shebab. |
Les autorités tentent toujours d'identifier les trois autres corps des assaillants présumés et, à la morgue de Nairobi ou auprès de la Croix-Rouge, des centaines de Kényans dans l'angoisse cherchaient toujours à savoir ce qui était arrivé à leurs proches.
Un deuil national de trois jours a commencé dimanche 5 avril à la mémoire des 148 victimes, dont 142 étudiants, chrétiens en majorité, tués par des islamistes somaliens shebab. Les drapeaux ont été mis en berne.
AFP/VNA/CVN