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Téhéran est "en train d'examiner" la possibilité de prolonger un accord permettant à l'ONU de continuer à surveiller certaines de ses activités dans le domaine nucléaire, a déclaré mardi 29 juin le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabii. En vertu d'une loi votée en décembre par son Parlement, l'Iran avait restreint en février l'accès des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le gendarme onusien du nucléaire, à certaines de ses installations nucléaires. La République islamique refuse depuis cette date de fournir en temps réel les enregistrements des caméras et autres outils de surveillance que l'agence onusienne a installés dans ces emplacements. L'AIEA et Téhéran ont néanmoins négocié un compromis permettant de garantir un certain de degré de surveillance du programme nucléaire iranien : les équipements de contrôle restent sous la garde de l'Agence, mais les données sont en possession de l'Iran, et ne doivent pas être effacées tant que cet accommodement reste en vigueur.