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Les Nations Unies ont prévenu vendredi 25 juin que l'escalade de la violence le long des frontières du Niger avec le Burkina Faso, le Mali et le Nigeria menace la santé et la sécurité d'une population civile durement touchée. "L'insécurité a contraint à des déplacements plus de 537.000 personnes à travers le pays", a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (BCAH). "Elle a également affecté l'accès des populations aux services sociaux de base, notamment l'éducation et les soins de santé", a-t-il déploré. Jeudi 24 juin, un raid mené par des acteurs non étatiques a tué au moins 18 personnes et en a blessé plusieurs autres dans le village de Dagazamni, a indiqué le Bureau. Les combattants religieux, qui sévissent dans le sud du Sahel, sont généralement tenus pour responsables de ces attaques."Quelque 2,3 millions de personnes au Niger, soit 600.000 personnes de plus que prévu en novembre 2020, seront probablement confrontées à une grave insécurité alimentaire pendant la saison de soudure de juin à août en raison de la sécheresse, des inondations et de l'insécurité", a mis en garde le BCAH. Environ 3,8 millions de personnes au Niger ont besoin d'une assistance humanitaire cette année, selon le Bureau. Les agences d'aide ont besoin de 523 millions de dollars américains pour aider les 2,1 millions d'entre elles les plus vulnérables. Seuls 8 % des fonds sont assurés.
Xinhua/VNA/CVN