L'IPC a progressé de 7,58% depuis le début de l'année par rapport au mois de décembre de 2009. Il sera donc difficile de maîtriser l'IPC à 8% comme prévu pour 2010.
L'augmentation de l'IPC en octobre a été observée sur dix des onze groupes de marchandises. Précisément, le groupe de produits et services d'"éducation" arrive en tête pour le 2e mois consécutif avec une forte hausse de 3,9%, viennent ensuite "restauration et services de restauration" (+ 1,32%) dont vivres (+ 1,89%) et denrées (+ 1,22%) et "logement, matériaux de construction" (+ 1,04%).
Au dire d'économistes, les prix des vivres et denrées continueront d'augmenter fortement en novembre, surtout à Hanoi, dans les provinces du Nord et du Centre, à cause des catastrophes naturelles survenues tant dans le monde que dans le pays, ce qui provoquerait une hausse de l'IPC de novembre plus forte que celle d'octobre.
En octobre, les cours de l'or et du billet vert ont connu une forte flambée. Le prix de l'or a augmenté de 7,87% par rapport au mois de septembre et de 38,01% en glissement annuel. Celui du dollar a progressé de 0,6% sur un mois et de 8,37% par rapport à la même période de l'année 2009.
Le réseau des supermarchés de Saigon Co.op assure que les marchandises figurant dans la liste de stabilisation des prix (riz, viande, animaux domestiques, volailles, œufs, huile de table, légumes, tubercules et fruits) ne changeront pas de prix d'ici la fin de l'année et à l'approche du Têt du Chat 2011. Actuellement, ce distributeur a augmenté ses réserves de plus de 30% afin de répondre aux besoins de consommation domestique de la fin d'année et d'éviter de grandes fluctuations sur le marché national. De plus, Saigon Co.op ne cesse d'élargir son réseau de distribution et ses magasins self-service visant à apporter des marchandises à prix raisonnable aux consommateurs domestiques sur l'ensemble du pays. Dans les zones industrielles, franches, les régions reculées, il a organisé des ventes ambulantes.
Selon Truong Thanh Phong, président de l'Association vietnamienne des vivres, malgré les prix élevés du riz pour l'exportation, le pays a bien su équilibrer les besoins d'exportation et de consommation domestique. C'est pourquoi, l'offre de riz sur le marché domestique reste abondante. Le ministère de l'Industrie et du Commerce (MIC) a demandé aux services compétents de réexaminer la productivité, le réseau d'approvisionnement pour dresser un plan concret afin d'équilibrer l'offre et la demande en marchandises de première nécessité au service de la production et de la consommation. "D'ici la fin de l'année, les prix de plusieurs produits et services (électricité, charbon, eau, frais de transport) qui affectent ceux des produits de consommation seront stabilisés dans la mesure du maximum possible", souligne un représentant du MIC.
Quê Anh/CVN