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La première analyse sur le Liban de ce que l'on appelle la classification intégrée des phases de sécurité alimentaire lancée par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le ministère libanais de l'Agriculture, s'attend à ce que "la situation se détériore dans les mois à venir".
La représentante de la FAO au Liban, Mme Noura Orabah Haddad, a mis en garde contre "les conséquences désastreuses pour la santé et le bien-être des populations vulnérables si aucune mesure urgente n'est prise pour remédier à la situation".
La détérioration de la situation redoutée est liée à la crise économique qui dure depuis trois ans au Liban. La dévaluation de la monnaie, la levée des subventions et la hausse du coût de la vie sont parmi les raisons qui ont conduit à cette situation malheureuse. Deux millions de personnes ont besoin d'aide, dont 1,29 million de Libanais et 700.000 réfugiés, selon la même source.
"On s'attend à ce que les conditions de vie se détériorent dans les mois à venir, entre janvier et avril de cette année, avec la possibilité d'une aggravation de la situation pour un million et demi de résidents libanais et environ 800 000 déplacés syriens", note la même source.
APS/VNA/CVN