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Les travailleurs vietnamiens de l'usine de Seinan. |
Photo : Tin tuc/VNA/CVN |
Dans sa lettre envoyée à l'ambassade du Vietnam au Japon le 15 mars, Nguyên Quang Hung explique que les normes en matière de conditions de travail, y compris les équipements de protection et le logement, ne sont pas assurées pour les neuf Vietnamiens employés dans cette usine, avec un loyer et des frais de nourriture déduits de manière abusive.
Suite à cette lettre, le réseau social a diffusé l'information selon laquelle 43 Vietnamiens travaillant dans l'usine de Seinan auraient subi un traitement injuste. Les représentants de l'ambassade vietnamienne ont toutefois réfuté cette information. En effet, outre M. Hung, seuls huit Vietnamiens travaillent dans l'usine en question. De plus, ces huit travailleurs se sont déclarés satisfaits de leurs actuelles conditions de travail et de vie.
Enfin, ils avaient également été informés de la déduction du loyer et des frais de nourriture avant leur départ au Japon. Selon ces huit personnes, M. Hung s'est isolé et n'a pas respecté ce que l'on attendait de lui, notamment dans l'apprentissage du japonais, indispensable pour respecter les consignes de son employeur. Par conséquent, le 1er mars dernier, la société a décidé de mettre un terme à son contrat de travail et lui a envoyé une annonce le 14 mars.
Après une séance de travail avec les travailleurs vietnamiens, les représentants de l'ambassade du Vietnam au Japon ont demandé à l'usine de Seinan et à Freesia House Corporation d'améliorer les conditions de vie des travailleurs. Ils se sont également engagés à travailler avec l'usine sur ces questions afin d'assurer les intérêts des travailleurs vietnamiens.
VNA/CVN