>>Mise en ligne des dossiers d'admission des écoles
>>Des lycéens enthousiastes pour un concours de cuisine
Des «Repas scolaires» pour améliorer la diététique chez les élèves. |
Le 18 mars, le Service de l'éducation et de la formation de Hô Chi Minh-Ville a organisé une réunion afin de dresser un premier bilan du programme «Repas scolaires», appliqué dans les écoles primaires depuis 2012. Ce dernier, fruit de la coopération entre Ajinomoto Vietnam, le Service municipal et le Centre municipal de Nutrition, a pour objectif de contribuer à l'amélioration de la nutrition et du physique chez les élèves des écoles primaires. Il comprend trois grands volets : «Menu équilibré», «Trois minutes pour changer la perception» et «Standardiser la cuisine scolaire».
Selon une enquête, sur 151 écoles primaires publiques disposant d’une cantine, seules 33 appliquent 100% des menus proposés, et dix, 50%. Les autres en tiennent peu ou jamais compte. Dans le détail, toutes les écoles primaires des arrondissements 11 et Tân Phu sont de bonnes élèves. Par contre, celles du 5e arrondissement et de Thu Duc sont bonnes dernières.
Réétudier les menus
Le représentant des autorités du 5e arrondissement a invoqué la faible superficie des écoles du quartier. Selon lui, il est ainsi impossible de construire des cantines adaptées aux normes du programme. De plus, beaucoup d'autres écoles ont déclaré que de nombreux plats exigés dans les menus n’étaient pas du goût des élèves. Résultat : treize écoles primaires du district de Nhà Bè ont été contraintes de revenir en arrière, comme en témoigne Châu Minh Thuy Trang, directrice adjointe de l’école Chu Van An (arrondissement Binh Thanh) : «Les aliments des menus scolaires étaient très variés et très équilibrés sur le plan nutritionnel. Cependant, il y avait des légumes que les élèves n’aimaient pas. Les parents se sont plaints et nous avons dû renoncer à appliquer le programme à la lettre».
En outre, certains dirigeants des Départements de l'éducation locale ont rappelé que le coût de chaque repas est en moyenne de 25.000 dôngs. S’ils mettent en place les menus des «Repas scolaires», ce coût risque d’augmenter, ce qui sera très difficile à justifier auprès des parents. Par ailleurs, le personnel des cantines est en sous-effectif et encore peu professionnel.
Les écoles ont également indiqué que le contenu «Trois minutes pour changer la perception» était le plus facile à concrétiser sérieusement. Depuis sa mise en place, les élèves apprennent progressivement les nutriments que contient chaque type d'aliments, en particulier les fruits et légumes, qu’ils consomment plus qu'auparavant.
Lors de cette réunion-bilan, les écoles ont également proposé au Service municipal et à la société Ajinomoto Vietnam de réétudier les menus pour mieux répondre aux goûts des élèves.