>> L'inflation au Royaume-Uni ralentit à 10,1% en janvier
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Un étal de boulangerie à Walthamstow, au Royaume-Uni. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce chiffre rendent une hausse de taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre quasi certaine pour jeudi, quand elle annoncera sa nouvelle décision de politique monétaire, malgré la crise du coût de la vie et une économie anémique.
Les analystes attendaient un repli modeste à 8,4% en moyenne.
"Les prix des voyages aériens, des divertissements et biens ou services culturels, et ceux des voitures d'occasion ont été les plus gros facteurs" de résistance de l'inflation, par exemple les concerts ou les jeux vidéo, détaille l'ONS.
Et ce, malgré un recul des tarifs des carburants, et un très léger ralentissement de la hausse des prix alimentaires, qui reste à des niveaux historiquement très élevés à 18,4% pour mai sur un an.
"Nous savons combien l'inflation élevée fait du mal aux familles et aux entreprises à travers le pays", persistant à promettre de "diviser par deux" l'inflation cette année, a commenté le ministre des Finances Jeremy Hunt dans un communiqué.
La Banque d'Angleterre devrait donc jeudi 22 juin augmenter de nouveau son principal taux d'intérêt, actuellement à 4,50%, la question étant désormais pour les économistes de savoir si la hausse sera de 25 points de base ou de 50 points de base.
Paul Dales, de Capital Economics, estime que "dans les deux cas, l'accélération de l'inflation sous-jacente (hors alimentation, énergie, etc.) fait du Royaume-Uni une anomalie et une +nation de stagflation+".
AFP/VNA/CVN