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La ministre indienne des Affaires étrangères; Sushma Swaraj; annonce que son pays ne tiendra pas compte des sanctions américaines contre l'Iran et le Venezuela, le 28 mai à New Delhi. |
Interrogée pendant une conférence de presse sur ce sujet, Mme Swaraj a répondu que la politique extérieure de l'Inde n'était pas déterminée "sous la pression d'autres pays".
"Nous croyons dans les sanctions de l'ONU mais pas dans les sanctions spécifiques d'un pays", a-t-elle encore dit, peu avant une rencontre à New Delhi avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif.
Tant l'Iran que le Venezuela sont des fournisseurs de pétrole de premier plan de l'Inde.
Les États-Unis ont promis le 21 mai d'imposer à l'Iran les sanctions "les plus fortes de l'histoire" pour qu'il se plie à une liste d'exigences en vue d'un "nouvel accord" beaucoup plus vaste, après le retrait américain controversé ce même mois de l'accord conclu en 2015 par les grandes puissances (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) avec Téhéran pour l'empêcher de se doter de la bombe atomique.
Concernant le Venezuela, Washington a annoncé, également il y a une semaine, de nouvelles mesures pour isoler encore un peu plus économiquement le régime au lendemain de la réélection du président Nicolas Maduro.
Les États-Unis ont averti que les compagnies étrangères qui feraient des affaires avec l'Iran pourraient elles-mêmes être sanctionnées.
Les échanges commerciaux irano-indiens se sont élevés à 12,9 milliards de dollars pour l'année budgétaire 2016-17.
AFP/VNA/CVN