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Affrontements entre les forces de sécurité indiennes et des manifestants après un échange de tirs entre forces de sécurité et rebelles présumés à Srinagar, au Cachemire indien, le 5 mai. |
Le soldat a été tué dans cette attaque opposante menée contre un camp militaire de Kakapora, situé à une quarantaine de kilomètres au sud de Srinagar, principale ville du Cachemire indien, a indiqué le porte-parole de l'armée Rajesh Kalia.
Un civil qui roulait à proximité a également été tué dans l'échange de tirs, selon un officier de police.
Trois soldats ont ensuite été blessés lorsque leur véhicule a sauté sur une bombe près du district de Shopian, place-forte de la contestation contre l'administration indienne située au sud de Srinagar.
Aucun groupe opposant n'a revendiqué ces attaques, les premières depuis l'annonce par l'armée le 16 mai d'une trêve pour la durée du mois de jeûne musulman du Ramadan, un geste inédit depuis près de 20 ans. L'armée avait précisé qu'il s'agissait d'une pause des opérations anti-opposants et des fouilles de maisons mais s'était réservée le droit de riposter en cas d'attaque. Les violences se sont poursuivies.
L'armée indienne a annoncé avoir tué dimanche cinq opposants qui avaient tenté de franchir la frontière avec le Pakistan. Le 17 mai, elle avait annoncé avoir tué trois opposants présumés dans une zone forestière près de la frontière.
Parallèlement, des échanges de tirs frontaliers entre force indiennes et pakistanaises en mai ont fait 16 morts de part et d'autre et forcé à la fuite quelque 80.000 habitants côté indien.
Le plateau himalayen du Cachemire à la population majoritairement musulmane est de facto divisé entre l'Inde et le Pakistan. Depuis la Partition des Indes en 1947, New Delhi et Islamabad s'en disputent le contrôle.
AFP/VNA/CVN