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Un pompier lutte contre un incendie de forêt à Saumos, le 12 septembre 2022 en Gironde, dans le Sud-Ouest de la France. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après les gigantesques feux de l'été, les flammes continuent de faire des ravages en Gironde où un nouvel incendie, potentiellement d'origine criminelle, a parcouru plus de 3.000 ha depuis lundi 12 septembre et provoqué l'évacuation de plusieurs centaines de personnes.
Les pompiers s'apprêtaient mardi soir 13 septembre à lutter une deuxième nuit contre ce sinistre à Saumos, un village du sud du Médoc, entre la station balnéaire de Lacanau, sur la côte Atlantique, et l'agglomération bordelaise où des records mensuels de température ont été battus lundi 12 septembre.
Une enquête judiciaire a été ouverte sur l'origine de l'incendie qui a entraîné l'évacuation de 300 personnes de plus mardi 13 septembre, portant le total à "840 personnes" en 24 heures à Saumos et dans la commune voisine de Sainte-Hélène, selon la préfète de Gironde Fabienne Buccio, venue sur place mardi 13 septembre en fin d'après-midi.
"Il n'y a pas de dégât matériel supplémentaire", a-t-elle ajouté, précisant même que "le bilan au niveau des maisons est peut-être moins important" que le chiffre de quatre habitations brûlées évoqué jusqu'ici.
"Aucune piste n'est écartée même si la thèse criminelle est privilégiée", a indiqué le parquet de Bordeaux mardi après-midi 13 septembre, tout en précisant que des "investigations complémentaires" étaient "pour l'heure impossibles compte tenu du feu" qui fait rage.
Les flammes ont encore parcouru plus de 1.500 ha mardi après-midi 13 septembre, pour un total de surfaces parcourues de 3.270 ha, selon le directeur départemental des services de secours girondins Marc Vermeulen.
La tâche des pompiers a été compliquée par l'apparition d'un autre départ de feu à Vendays-Montalivet, une station balnéaire à 40 km au nord, où 75 ha de forêt avaient déjà brûlé la semaine précédente. Mais en fin d'après-midi, la situation était devenue "favorable" sur ce front où une dizaine d'hectares ont brûlé, selon M. Vermeulen.
"Pour l'instant, on tient le feu de Vendays, donc tous les moyens aériens reviennent ici, sur le feu" de Saumos, a précisé Mme Buccio.
Trois Canadair, deux Dash et trois hélicoptères bombardier d'eau devaient donc poursuivre leurs rotations jusqu'à la tombée de la nuit, en appui des 751 pompiers mobilisés, venus de l'ensemble du territoire national.