>>La Bourse de Paris de nouveau dans le rouge, les États-Unis inquiètent
>>La Bourse de Paris se maintient dans le vert, soutenue par le plan américain
>>La Bourse de Paris rebondit, décidée à voir le verre à moitié plein
La Bourse de Paris termine en hausse |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice CAC 40 a pris 17,61 points à 4.396,12 points, dans un volume d'échanges très élevé de 5,07 milliards d'euros. La veille, il avait gagné 0,62%. Après avoir réussi à conforter son avance de la veille à l'ouverture, la cote parisienne est repassée dans le rouge à mi-séance pour ensuite osciller autour de l'équilibre et clôturer finalement en petite hausse.
Le marché "reste assez nerveux", d'autant que "nous sommes aujourd'hui sur une séance d'échéance de trimestre", ce qui joue "aussi partiellement", a commenté Alexandre Neuvy, responsable de la gestion privée à Amplegest. Certes, la séance a commencé avec "de très bonnes nouvelles en provenance de Chine avec un indice PMI composite qui a quasiment effacé sa baisse de février et des nouvelles plutôt encourageantes en Italie sur le nombre de nouveaux cas" de COVID-19, a-t-il rappelé.
Néanmoins, le bilan de l'épidémie s'est de nouveau alourdi mardi, avec plus de 38.400 morts dans le monde, le cap des 11.000 morts franchi en Italie, celui des 3.000 dépassé aux États-Unis, et 849 nouveaux décès enregistrés en 24 heures en Espagne. Les ministres des Finances du G20 doivent se réunir en visioconférence ce mardi avec l'objectif de renforcer leurs mesures face à cette crise mondiale.
Parmi les mauvaises nouvelles pour la Bourse, figurent "des banques qui sont sous pression à cause de la problématique sur la distribution ou non de dividendes" et "L'Oréal qui a jeté un froid ce matin sur les marchés", c'est pourquoi "l'ensemble du secteur du luxe a été un peu à la peine" ce mardi 31 mars, de même que celui de l'aéronautique, a-t-il complété M. Neuvy. Le poids de ces composantes au sein de l'indice parisien explique que ce dernier "a enregistré une moins bonne performance que les autres indices européens", selon lui.
L'Oréal a perdu 3% à 238,90 euros, plombé par la révision à la baisse de ses ventes au premier trimestre, de l'ordre de 5% sur un an, et la suspension de ses objectifs financiers annuels. Dans son sillage, l'ensemble du luxe a pâti, à l'instar de LVMH (-3,30% à 338,45 euros), Kering (-1,16% à 475,90 euros) ou encore Hermès (-1,72% à 628,80 euros).
Dans l'aéronautique, Safran a fini en queue du CAC 40 (-5,61% à 80,14 euros) tandis qu'Airbus a reflué de 2,61% à 59,34 euros. Les bancaires ont aussi souffert : Natixis a reculé de 4,87% à 2,97 euros, BNP Paribas s'est replié de 2,62% à 27,51 euros et Société Générale de 0,57% à 15,35 euros. Crédit Agricole s'est effrité pour sa part de 0,12% à 6,69 euros.
AFP/VNA/CVN