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Le tirage au sort aura lieu vendredi 19 mars à Nyon, en Suisse (aller : 14-15 avril, retour : 21 et 22 avril).
Le trio qui fait peur
Real, Barça, Bayern : la simple évocation de ces trois noms suffit à faire frémir les autres équipes encore en lice à ce stade de l'épreuve.
Les joueurs de la Juventus Turin fêtent à l'unisson le 2e but de Carlos Tevez pour un large succès sur le terrain de Dortmund en 8e de finale retour de la Ligue des champions, le 18 mars. |
Les joueurs de la Juventus Turin fêtent à l'unisson le 2e but de Carlos Tevez pour un large succès sur le terrain de Dortmund en 8e de finale retour de la Ligue des champions, le 18 mars. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le tenant du titre madrilène n'a pas brillé en 8e de finale, subissant même un revers cuisant dans son antre de Santiago Bernabeu contre Schalke 04 (4-3) et l'entraîneur Carlo Ancelotti est fragilisé juste avant le clasico, dimanche 22 mars.
Il n'empêche. Malgré ce léger passage à vide, le Real et son BBC (Bale-Benzema-Ronaldo) ont de quoi faire peur. Un an après le 10e sacre de leur histoire, les Merengue et leur trio magique aimeraient bien imiter le grand AC Milan d'Arrigo Sacchi, dernière formation à avoir réussi le doublé en C1 en 1989 et 1990.
Mais le Real n'est pas le seul à posséder un tiercé de rêve. Le Barça a aussi le sien avec Messi, Neymar et Suarez. Leaders de la Liga, les Catalans ont comme l'an dernier écarté Manchester City de leur route en 8e de finale et veulent à tout prix effacer le souvenir de leur dernière saison blanche.
Et que dire du Bayern Munich de Pep Guardiola. La démonstration effectuée contre le Shakhtar Dontesk en 8e de finale retour (7-0) est un beau résumé de la formidable machine bavaroise, emmenée par plusieurs champions du monde allemands et le tandem Ribéry-Robben.
Paris en épouvantail
L'exploit réussi sur la pelouse de Chelsea (2-2 a.p.) a fait le tour de l'Europe et nul doute que plus personne n'osera affirmer que le PSG est "un bon" tirage, comme s'était permis de le faire l'imprudent José Mourinho avant de connaître son adversaire en 8e de finale.
Le Qatar tient ainsi son premier fait d'armes sur la scène européenne depuis son arrivée à la tête du club de la capitale en 2011 et le renversement de situation exceptionnel réalisé à Londres a aiguisé les appétits.
"Les plus beaux matches sont à venir. Si on joue comme aujourd'hui on peut aller au bout", a ainsi lâché le capitaine brésilien Thiago Silva, redevenu "O Monstro" après un Mondial-2014 cauchemardesque.
Pour une fois, le PSG ne sera pas seul avec la qualification de Monaco. Il faut remonter à 2010 pour trouver trace de deux représentants français en quart de finale.
La parcours de Monaco tient toutefois du miracle et le club de la Principauté va aborder le prochain tour dans la peau de l'intrus.
Le changement de stratégie décidé à l'intersaison et les départs de Falcao et James Rodriguez semblaient avoir amoindri le potentiel et les ambitions de l'ASM. Mais une défense de fer en phase de poules, puis une victoire à la surprise générale sur la pelouse d'Arsenal (3-1) en 8e de finale aller ont rendu possible l'impensable.
Juve et Atletico, sérieux outsiders
La Juve et l'Atletico Madrid sont moins flamboyants sur le papier, mais il serait hasardeux de les sous-estimer.
"La Vieille Dame" est bien partie pour remporter un 4e Scudetto d'affilée, mais court après sa splendeur passée en Coupe d'Europe. Difficile d'en faire un candidat au titre, mais avec Pogba, Tevez, Vidal et Pirlo, elle ne manque pas d'atouts pour venir jouer les trouble-fêtes.
Quant à l'autre club madrilène, finaliste malheureux en 2014, il mise tout sur la hargne, le combat et le physique, à l'image de son charismatique entraîneur l'Argentin Diego Simeone.
Des qualités qui permettent de renverser des montagnes, les Colchoneros ayant remporté la Liga la saison dernière après avoir soulevé l'Europa League en 2012.
Attention aussi au FC Porto, de retour en quart après six ans d'absence.
AFP/VNA/CVN