Ligue des champions : Porto fait encore très mal à Monaco

La belle histoire d'amour de Monaco avec la Ligue des champions a pris un coup de vieux mardi 26 septembre, étouffée par le FC Porto (3-0) sur le même score que la finale de 2004.

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Le gardien monégasque, Diego Benaglio, encaisse le 2e but de Porto, signé Vincent Aboubakar, le 26 septembre à Louis-II.
Photo : AFP/VNA/CVN

Après un pâle nul à Leipzig (1-1), l'ASM (1 point) est déjà dernier du groupe G, à courir derrière son bourreau du soir (3 points) et le Besiktas, qui, lui, a fait le plein (6 pts).

Le demi-finaliste, qui avait enchanté la saison dernière par ses audaces offensives, n'a été vraiment dangereux que par un tir sur la barre de Radamel Falcao (71).

Vincent Aboubakar avait déjà plié le match de deux jolis buts (31, 69) mais l'apathie de la défense monégasque sur les premier et troisième buts, signé Miguel Layun (89), a de quoi inquiéter.

À chaque fois, Diego Benaglio a multiplié les parades mais a été abandonné par ses défenseurs, qui ont laissé les Dragons retenter leur chance jusqu'à marquer.

Le FC Porto de l'ex-Nantais Sergio Conceição, qui a aussi gagné ses sept premiers matches de Championnat du Portugal, était bien plus solide.

Monaco n'y était pas mardi soir, un peu dans les proportions de son match raté à Nice (4-0), son premier faux-pas en Ligue 1.

Thomas Lemar, de retour d'une blessure aux ischios avec seulement 12 minutes dans les jambes contre Lille, contractée justement contre Nice, était hors du coup.

À dix jours du capital Bulgarie-France, sa performance a pu contrarier le sélectionneur Didier Deschamps, finaliste de la C1 2004, à la tête de l'ASM, justement contre les Dragons.

Le pendant de Lemar à droite dans le 4-4-2 de Leonardo Jardim, Rachid Ghezzal, a été à peine plus inspiré.

Doublé d'Aboubakar

Les débats étaient pourtant équilibrés au début, face à un Porto prudent, battu à domicile au premier match par Besiktas (3-1), et qui a défendu de manière très compacte, à l'image des efforts de Moussa Marega, attaquant qui a souvent reculé jusqu'en position de... latéral droit pour contenir Lemar.

Mais les Dragons ont aussi attaqué, et trouvé l'ouverture du score au bout de trois tirs consécutifs, par Vincent Aboubakar, après deux parades magnifiques mais inutiles de Diego Benaglio, qui poursuivait l'intérim en l'absence de Danijel Subasic, touché à la cheville droite.

Le Camerounais, buteur décisif en finale de la Coupe d'Afrique 2017 contre l'Égypte, a réussi le doublé au bout d'une contre-attaque lancée par le pied délicat de Yacine Brahimi, l'étincelle de génie des doubles champions d'Europe (1987, 2004).

La défense allait encore craquer en fin de match, incapable d'empêcher les Bleus et Blancs de tirer jusqu'à faire mouche.

L'ASM, elle, a été bien trop inoffensive. Passé un premier tir de Radamel Falcao en début de match (4), l'équipe de la Principauté ne s'est plus créé une seule action vraiment dangereuse.

Le jeune Adama Diakhaby semblait perdu comme un CP dans la cour le jour de la rentrée. Son duo d'attaque avec Falcao n'a pas fonctionné et il a raté son contrôle sur la meilleure passe du Colombien (30), peu avant l'ouverture du score.

Pile une demi-heure plus tard Falcao manquait à son tour de peu un contrôle sur une des rares bonnes balles en profondeur de Lemar pas en forme, et remplacé peu après par Rony Lopès (63).

Un jeu stéréotypé, une agressivité défensive absente, Monaco est passé à côté.

AFP/VNA/CVN

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