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Pour quelle raison les Parisiens pourraient-ils bien y croire ? Parce que gagner 3-1 à l'extérieur, ce qui les mènerait en prolongation, ils savent faire. Ils l'ont d'ailleurs fait il n'y a pas trois jours. Oui, mais c'était à Nice, pas au Camp Nou.
Le milieu du PSG, l'Argentin Javier Pastore (droite), célèbre son but contre Nice en L1 de football, le 18 avril à Nice. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Parce qu'il n'y a pas si longtemps, en mai 2013, le Barça a sombré 3-0 sur sa pelouse en C1. Oui, mais c'était face au Bayern Munich, sans Messi, et les Catalans s'étaient déjà inclinés 4-0 à l'aller.
Parce qu'il y a un peu plus longtemps, en 1984, Metz est parvenu à s'imposer 4-1 à Barcelone après avoir été rossé 4-2 à l'aller. Oui, mais les coupes européennes sont aujourd'hui beaucoup moins imprévisibles qu'à l'époque et si l'on en parle encore 30 ans après, c'est bien qu'il s'agit d'un exploit unique.
Parce que Paris a montré face à Chelsea, à 10 contre 11, que l'exploit et le refus de l'inéluctable étaient en lui. Oui, mais comme le disait Laurent Blanc après le match aller, "le faire une fois, c'est déjà énormissime".
Alors ? Alors, "tant qu’il y a une chance, il faut la jouer à fond, sinon ce n’est même pas la peine de prendre l’avion". Le résumé est signé Blaise Matuidi : le Barça a pris un avantage considérable, sans doute définitif, mais il reste au moins 90 minutes et Paris compte bien en faire le meilleur usage.
Verratti tire les fils
Et si le club de la capitale doit quitter la compétition de ses rêves en quarts de finale pour la troisième fois d'affilée, il pourrait être utile d'y mettre la manière. Car à l'heure de faire le bilan de la saison, Blanc et ses joueurs ne voudraient pas que les résultats nationaux soient trop ternis par ceux de la scène européenne.
Pour y parvenir, les Parisiens s'avanceront mardi 21 avril avec une équipe qui n'aura pas tout à fait la même allure qu'à l'aller. Verratti, présenté par le latéral barcelonais Dani Alves comme "celui qui tire les fils", fera ainsi son retour de suspension.
Mais il ne sera pas accompagné au milieu par Thiago Motta, encore trop juste. De la même façon, Thiago Silva, qui figurait initialement dans le groupe retenu par Blanc, est finalement resté à Paris pour y poursuivre sa convalescence.
AFP/VNA/CVN