>>Ligue 1 : podium accessible pour Monaco
Un derby qui contente tout le monde
Dans ce derby qui comptait double, Lyon a d'abord ri, puis a pleuré et a fini par dire ouf à la fin de ce match de fou ! Car même s'il ne le satisfait évidemment pas complètement - "un derby ne se joue pas, il se gagne" dit-on communément dans le foot -, ce résultat de parité lui offre un lot de consolation de luxe, la première place au soir de cette journée.
Une première place qui reste toutefois provisoire et bien fragile, puisque Paris, qui compte également 65 points avec une moins bonne différence de buts, a un match en retard à disputer, comptant pour la 32e journée, contre Metz le 28 avril.
"Je reste convaincu que la qualité du jeu déployé laisse augurer des possibilités, car notre trio d'attaque est d'une classe sans conteste. Certes, ça donne à Paris des possibilités accrues d'aller vers ce titre, mais la supériorité qualitative de notre équipe laisse aussi espérer un faux pas de Paris. Il reste des chances qu'on va exploiter à fond", a réagi le président lyonnais Jean-Michel Aulas.
Ses Lyonnais ont pourtant tout fait pour remporter ce 110e duel de l'histoire face au voisin honni. Leur entame a été tonitruante avec l'ouverture du score de Njie (25e) qui venait d'échouer par deux fois déjà devant Ruffier et Perrin sur sa ligne.
Mais les Stéphanois ont ensuite profité de la double peine qui a frappé l'OL et Lindsay Rose, exclu pour une main dans la surface. Gradel a transformé le penalty de l'égalisation (31e), avant que Hamouma entré en jeu après un réajustement tactique de Christophe Galtier a donné l'avantage aux Verts avant la pause.
Touché mais pas coulé, Lyon est revenu au score en début de seconde période par Jallet qui a coupé de la tête un coup franc indirect de Fekir, auteur de sa 9e passe décisive de la saison et encore brillant dimanche 19 avril.
Fatigue oblige, la dernière demi-heure a été moins intense et les deux équipes ont logiquement baissé de pied. Pour un résultat qui peut aussi contenter les Verts, plus que jamais dans la course au podium, à égalité de points de l'OM et deux longueurs de Monaco.
Ça se resserre pour l'Europa League
Alors que la 5e et la 6e place ont de fortes chances d'être également qualificatives pour la C3, la lutte s'est resserrée ce dimanche 19 avril entre Bordeaux (6e), Montpellier (7e) et Lille (8e), qui se tiennent en quatre points.
Les Bordelais, qui espéraient néanmoins profiter du faux pas à Nantes (1-0) de l'OM pour venir à hauteur des Phocéens, ont au contraire chuté (1-0) chez des Lillois en pleine série vertueuse (6e victoire en 7 matches) et qui s'interdisent désormais tout calcul pour sauver une saison assez terne jusqu'ici.
Une philosophie qu'ils ont mise en application dès le début de la rencontre, où ils ont été récompensés par un but de Nolan Roux, son 6e de la saison, parfaitement servi par Sofiane Boufal. L'ancien milieu de terrain d'Angers (L2), arrivé cet hiver dans le Nord, a étincelé durant tout le match et réussi une ouverture encore décisive sur le but du 2-0 d'Adama Traoré.
Si les Girondins possèdent un matelas de quatre points d'avance sur le Losc, l'écart s'est réduit à deux points avec les Montpelliérains qui ont remporté (1-0) leur match de "water-polo" contre Caen, qui stagne à la 13e place, à trois points de la zone rouge.
Une rencontre qui aurait pu ne pas être jouée compte tenu de l'état de la pelouse, gorgée d'eau par endroits et à la limite du praticable, après les fortes pluies tombées dans la région languedocienne, mais que Montpellier a gagnée grâce à un but de Hilton, qui avait déjà marqué en Normandie (1-1) à l'aller.
AFP/VNA/CVN
Un derby qui contente tout le monde
Dans ce derby qui comptait double, Lyon a d'abord ri, puis a pleuré et a fini par dire ouf à la fin de ce match de fou ! Car même s'il ne le satisfait évidemment pas complètement - "un derby ne se joue pas, il se gagne" dit-on communément dans le foot -, ce résultat de parité lui offre un lot de consolation de luxe, la première place au soir de cette journée.
L'attaquant camerounais de Lyon, Clinton Njie, bat à bout portant le gardien Stéphane Ruffier de Saint- Étienne, le 19 avril au stade de Gerland. Photo : AFP/VNA/CVN |
Une première place qui reste toutefois provisoire et bien fragile, puisque Paris, qui compte également 65 points avec une moins bonne différence de buts, a un match en retard à disputer, comptant pour la 32e journée, contre Metz le 28 avril.
"Je reste convaincu que la qualité du jeu déployé laisse augurer des possibilités, car notre trio d'attaque est d'une classe sans conteste. Certes, ça donne à Paris des possibilités accrues d'aller vers ce titre, mais la supériorité qualitative de notre équipe laisse aussi espérer un faux pas de Paris. Il reste des chances qu'on va exploiter à fond", a réagi le président lyonnais Jean-Michel Aulas.
Ses Lyonnais ont pourtant tout fait pour remporter ce 110e duel de l'histoire face au voisin honni. Leur entame a été tonitruante avec l'ouverture du score de Njie (25e) qui venait d'échouer par deux fois déjà devant Ruffier et Perrin sur sa ligne.
Le milieu de terrain de Saint-Etienne fête le 2e but qu'il vient de marquer contre Lyon, le 19 avril à Gerland. Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais les Stéphanois ont ensuite profité de la double peine qui a frappé l'OL et Lindsay Rose, exclu pour une main dans la surface. Gradel a transformé le penalty de l'égalisation (31e), avant que Hamouma entré en jeu après un réajustement tactique de Christophe Galtier a donné l'avantage aux Verts avant la pause.
Touché mais pas coulé, Lyon est revenu au score en début de seconde période par Jallet qui a coupé de la tête un coup franc indirect de Fekir, auteur de sa 9e passe décisive de la saison et encore brillant dimanche 19 avril.
Fatigue oblige, la dernière demi-heure a été moins intense et les deux équipes ont logiquement baissé de pied. Pour un résultat qui peut aussi contenter les Verts, plus que jamais dans la course au podium, à égalité de points de l'OM et deux longueurs de Monaco.
Ça se resserre pour l'Europa League
Alors que la 5e et la 6e place ont de fortes chances d'être également qualificatives pour la C3, la lutte s'est resserrée ce dimanche 19 avril entre Bordeaux (6e), Montpellier (7e) et Lille (8e), qui se tiennent en quatre points.
Le Lillois Adama Traoré (gauche) marque le 2e but du Losc contre Bordeaux au stade Pierre Mauroy à Villeneuve-d'Ascq, le 19 avril. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Bordelais, qui espéraient néanmoins profiter du faux pas à Nantes (1-0) de l'OM pour venir à hauteur des Phocéens, ont au contraire chuté (1-0) chez des Lillois en pleine série vertueuse (6e victoire en 7 matches) et qui s'interdisent désormais tout calcul pour sauver une saison assez terne jusqu'ici.
Une philosophie qu'ils ont mise en application dès le début de la rencontre, où ils ont été récompensés par un but de Nolan Roux, son 6e de la saison, parfaitement servi par Sofiane Boufal. L'ancien milieu de terrain d'Angers (L2), arrivé cet hiver dans le Nord, a étincelé durant tout le match et réussi une ouverture encore décisive sur le but du 2-0 d'Adama Traoré.
Si les Girondins possèdent un matelas de quatre points d'avance sur le Losc, l'écart s'est réduit à deux points avec les Montpelliérains qui ont remporté (1-0) leur match de "water-polo" contre Caen, qui stagne à la 13e place, à trois points de la zone rouge.
Une rencontre qui aurait pu ne pas être jouée compte tenu de l'état de la pelouse, gorgée d'eau par endroits et à la limite du praticable, après les fortes pluies tombées dans la région languedocienne, mais que Montpellier a gagnée grâce à un but de Hilton, qui avait déjà marqué en Normandie (1-1) à l'aller.
AFP/VNA/CVN