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Le Real est le premier candidat à sa propre succession au palmarès. Carlo Ancelotti est un expert ès C1 (deux comme joueur, trois comme entraîneur) et possède un effectif "galactique", toujours en tête de la Liga. Il a aussi Cristiano Ronaldo. Le double Ballon d'or en titre tourne cependant au ralenti en 2015, avec seulement quatre buts en huit matches, et le Real a connu une sérieuse déroute récemment (4-0 chez l'Atletico). Il a l'occasion de marquer son territoire dès mercredi 18 février à Schalke.
Le Barça, au contraire, surfe sur une dynamique de 11 victoires consécutives toutes compétitions confondues (3,8 buts par match en moyenne!), porté par un Messi revenu à son meilleur niveau, auteur de 14 buts déjà en 2015 et qui s'entend à merveille avec Neymar. La brouille hivernale de l'Argentin avec son entraîneur Luis Enrique semble enterrée. Seule la C1 peut rendre son lustre au Barça après une année 2014 blanche. Pour cela, il faut déjà franchir l'obstacle Manchester City en 8e, comme la saison dernière (2-0, 2-1).
Les joueurs du PSG à l'entraînement le 16 février, au Camp des Loges près de Paris. |
Le Bayern reste sur un 8-0 infligé à Hambourg samedi 14 février en championnat. Il y a pire pour préparer son match de mardi 17 février chez le Shakhtar Donetsk. Les Munichois semblent avoir digéré leur premier revers de la saison en Bundesliga (4-1 à Wolfsburg fin janvier) et, comme s'en est félicité Pep Guardiola, leur "style de jeu est de retour", tout comme Ribéry.
Chelsea aussi domine son championnat (7 points d'avance sur le 2e) et paraît encore mieux armé que la saison dernière, avec les renforts de Courtois, Fabregas et Diego Costa, et un Hazard encore plus décisif. La sortie de route en Cup (2-4 face à Bradford/D3) relève sans doute de l'accident. Et le roué Jose Mourinho n'a que la C1 en tête. Il doit d'abord sortir le PSG, comme la saison dernière en quarts (1-3, 2-0).
Manchester City vise le premier quart de C1 de son histoire, afin de transposer sur la scène européenne son statut anglais (podium national depuis 2011, dont deux titres). Les Citizens viennent seulement de renouer avec le succès (4-1 à Stoke) après cinq matches sans victoire toutes compétitions confondues. Mais Agüero est revenu de blessure, et les Africains Yaya Touré (suspendu à l'aller) et Bony, rentrés de la CAN. Contre le Barça, City jouera sa saison.
Le PSG aussi, contre Chelsea, revanche des quarts de 2014. Les Français paraissent cependant moins souverains, avec un Ibrahimovic moins décisif et une cascade de blessures (Cabaye, Marquinhos, Aurier et Lucas, et Pastore toujours incertain). Une élimination dès les 8e de finale serait une régression pour le PSG double quart-finaliste, qui menacerait sans doute Laurent Blanc à moyen terme.
La Juventus survole la Serie A mais n'a plus fréquenté les quarts de C1 depuis 2006, une éternité. Emmenée par Pogba et Tevez, elle a un coup à jouer contre Dortmund. Le club allemand, justement, à la saison ratée en Bundesliga, veut poursuivre sa parenthèse enchantée en Europe sous l'impulsion de Reus et Aubameyang.
Arsenal, distancé en championnat, reste sur quatre éliminations en 8e de finale et a toutes ses chances face à Monaco. Ballottage favorable également pour l'Atletico Madrid, finaliste en 2014, face à Leverkusen. Les Espagnols ont perdu leur buteur Diego Costa mais Griezmann a changé de dimension.
Porto aussi peut figurer parmi les outsiders puisqu'il affronte Bâle, le Petit Poucet.
Leur passage en quart étonnerait l'Europe du foot : le Shakhtar, Schalke, Bâle, Leverkusen et Monaco ont déjà réussi leur saison européenne en s'extrayant des poules.
AFP/VNA/CVN