>> L1 : le PSG, sans Mbappé mais avec intensité, se rassure avant la C1
>> Kylian Mbappé a annoncé aux dirigeants parisiens son intention de quitter le PSG
>> Espagne : le Real Madrid attend Mbappé
L'attaquant du PSG, Kylian Mbappé, buteur sur penalty à Nantes, le 17 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec la défaite du dauphin, Nice, à Lyon (1-0), vendredi 16 février, le club de la capitale porte provisoirement son avance à 14 points sur les Aiglons, même si Monaco, qui reçoit Toulouse, et Brest, qui accueille Marseille, pourraient revenir respectivement à 12 ou 13 points en cas de succès, dimanche 18 février.
La malchance poursuit Nantes
Nantes reste, lui, à une 13e place plus fragile qu'il n'y paraît, avec trois longueurs d'avance sur Lorient, 16e et barragiste virtuel, qui recevra les Canaris samedi 24 février prochain.
Bien qu'archi-dominés, les hommes de Jocelyn Gourvennec peuvent maudire leur manque de réalisme et un Gianluigi Donnarumma concentré et irréprochable pendant tout le match.
Défensivement, ils ont longtemps réduit Paris, avec leur 3-5-2, à un jeu extrêmement stérile où de longues séquences autour de la surface adverse se terminaient par des centres généralement peu dangereux.
Un centre enroulé de Bradley Barcola, sur lequel Remy Descamps avait dû se détendre sur sa gauche (10e) et un ballon en cloche, sur le corner qui avait suivi, qui avait rebondi sur le haut de la barre, avaient été les seules alertes un peu sérieuses du premier acte, côté parisien.
Le Parisien Lucas Hernandez (centre) à la lutte avec le Nantais Douglas Augusto, le 17 février à Nantes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À l'inverse, Paris avait bien failli se faire punir à plusieurs reprises juste avant la pause.
Lucas Hernandez avait ainsi dû se jeter dans les pieds de Douglas Augusto, aux six mètres, sur un très joli service de Jean-Charles Castelleto (45e).
Quelques secondes plus tard, à la suite d'une mésentente avec Danilo, Donnarumma, du bout du pied, avait empêché Mostafa Mohamed de marquer, avant que Marquinhos, sur la ligne, ne détourne la reprise de Nicolas Cozza (45+1).
Au retour des vestiaires, Nicolas Pallois, énorme en défense à 36 ans, a frappé de plus de 35 mètres, forçant Donnarumma à claquer le ballon au-dessus de sa transversale (54e) et le portier italien a encore été décisif à la 70e devant Mohamed, et à la 80e, en déviant une reprise de Chirivella, de près, sur son poteau.
Et malgré toute la maîtrise dont Paris a fait preuve pendant le match, il a surtout pleinement profité du manque de réalisme et de la malchance certaine qui poursuit Nantes depuis plusieurs semaines.
Mbappé ne s'est pas fait prier
Alors que Mbappé avait terminé son échauffement et s'apprêtait à entrer sur le terrain, c'est une frappe a priori anodine de Lucas Hernandez, déviée par Moussa Sissoko, qui a trompé Descamps (0-1, 60e) pour briser la muraille jaune.
L'entrée en jeu du duo Mbappé/Ousmane Dembélé a redynamisé l'attaque parisienne et l'avant-centre a obtenu un pénalty sur un crochet extérieur qui a contraint Douglas Augusto à le faucher involontairement.
S'il avait paru un peu renfrogné à son arrivée au stade, Mbappé ne s'est pas fait prier pour convertir la sanction et inscrire son 21e but, quelques jours après l'annonce de son départ prochain du club (0-2, 78e).
Sans forcément se montrer brillant, Paris s'est rapproché un peu plus d'un nouveau titre de champion de France et ce succès permet de maintenir un semblant de normalité pour un club en plein bouleversement.
AFP/VNA/CVN