L1 : le PSG, sans Mbappé mais avec intensité, se rassure avant la C1

Le Paris Saint-Germain, avec une équipe largement remaniée, s'est rassuré en battant samedi 10 février Lille (3-1) grâce à un pressing payant et constant, à quatre jours du premier choc de sa saison, le huitième de finale aller de la Ligue des champions.

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L'attaquant du PSG, Bradley Barcola, lors de la victoire 3-1 de son équipe contre Lille, le 10 février à Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

Pour la dernière répétition avant le match contre la Real Sociedad mercredi (21h00), le banc parisien avait meilleure allure que l'équipe alignée, avec Kylian Mbappé, Marquinhos, Achraf Hakimi, Donnarumma, Zaïre-Emery et Barcola remplaçants.

"On doit jouer tous les trois jours donc on doit planifier avec le staff toutes les options à notre disposition. Il ne faut pas sous-estimer un match. On est un groupe, avec deux joueurs par poste pour être compétitif dans toutes les compétitions", avait expliqué vendredi 9 février Luis Enrique en conférence de presse.

Son plan a parfaitement fonctionné : l'équipe alignée par l'Espagnol a effectivement montré de l'envie, agressive sans le ballon en mettant en place un pressing constant et payant.

Une tactique illustrée par Ousmane Dembélé, les jambes en feu : le Français a récupéré le ballon juste devant la surface des Nordistes avant de servir Gonçalo Ramos, seul devant le but vide (10e, 1-1).

Mbappé sur le banc

Toujours actif et bavard dans sa zone technique, Luis Enrique, fervent défenseur de ce jeu et de ce rythme, a dû apprécier.

Les joueurs du PSG, Marquinhos, Kylian Mbappé et Achraf Hakimi sur le banc des remplaçants lors de la victoire de leur équipe 3-1 contre Lille, le 10 février à Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

Les Parisiens, avec un flocage de maillot spécial pour le Nouvel An lunaire, avaient pourtant mal démarré la rencontre en encaissant un but très rapidement (6e) : la recrue brésilienne Lucas Beraldo, déjà à la peine face à Zhegrova, a été facilement éliminé par Tiago Santos, auteur d'un superbe geste technique, puis Fabian Ruiz a mal relancé, ce qui a profité à Yusuf Yazici.

Grâce au quatrième but de la saison de Gonçalo Ramos pour une de ses rares titularisations, les Parisiens ont montré peu de doutes et ont eu la mainmise sur le match, grâce à l'intensité des coéquipiers du capitaine du jour Danilo Pereira.

Et ils sont facilement passés devant au score. Fautif sur le but lillois, le milieu Fabian Ruiz a été à l'origine du second but parisien après une frappe anodine mais déviée par le défenseur lillois Alexsandro, qui a trompé Lucas Chevalier.

Kylian Mbappé, resté sur le banc tout le match après avoir été touché à la cheville mercredi 7 février contre Brest, a été préservé. Une absence finalement anecdotique à la vue du match du soir.

Ce 16e match consécutif sans défaites (toutes compétitions confondues) permet au PSG de s'envoler à 11 points de Nice, avant son match dimanche 11 févier contre Monaco.

Hidalgo insultée

En forme à domicile, Lille (4e, 35 pts), qui n'a gagné que deux matches à l'extérieur cette saison, continue ses mauvaises opérations loin du Nord.

L'attaquant du PSG Randal Kolo Muani face au défenseur lillois Tiago Santos lors de la victoire des Parisiens 3-1, le 10 février à Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

Comme Mbappé, Gianluigi Donnarumma n'a pas joué samedi 10 février, permettant à Keylor Navas de faire sa première apparition en Ligue 1 depuis mai 2022. Nordi Mukiele a profité aussi de ce turn-over.

Entré en cours de jeu, Bradley Barcola a parfaitement percuté comme à son habitude, offrant une passe décisive à Randal Kolo Muani (80e, 3-1), de quoi offrir une éclaircie à l'attaquant qui vit des premiers mois compliqués dans la capitale malgré six buts.

Avant le match, des chants homophobes sont descendus du parcage lillois et de la tribune Auteuil, obligeant le speaker du stade à prendre la parole.

Une autre annonce a été faite pendant le match, après que les ultras parisiens ont insulté à de nombreuses reprises la maire de Paris Anne Hidalgo, en conflit avec le club à propos du Parc des princes.

"Sans le PSG, le Parc n'a plus de princes", "Hidalgo tue Paris et sa magie", était-il écrit sur des banderoles. Jeudi 8 février, le président du PSG Nasser Al-Khelaifi avait affirmé vouloir quitter le stade face au refus de la mairie de Paris de lui vendre l'enceinte.

Au Parc, place désormais au premier sommet de la saison des Parisiens, le 8e de finale aller de la Ligue des champions contre la Real Sociedad mercredi 14 février.

AFP/VNA/CVN




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