>> Natation : "Nuit magique" à Doha, le Chinois Pan s'empare du record du monde du 100 m
>> Mondiaux de natation : retour "doux-amer" pour Adam Peaty
>> Mondiaux de natation : soir de premières pour l'Irlande et Hong Kong (Chine)
La Néerlandaise Marrit Steenbergen, médaillée d'or du 100 m nage libre des Mondiaux de natation, le 16 février 2024 à Doha. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Médaillée de bronze de la distance l'an passé, Steenbergen s'est imposée en 52 sec 26 et devient ainsi la 9e nageuse la plus rapide de l'histoire sur la distance. Elle a saisi l'occasion en l'absence de la tenante du titre, l'Australienne Mollie O'Callaghan.
Steenbergen décroche sa première médaille d'or individuelle de la semaine - la deuxième après le titre décroché avec ses compatriotes dans le relais 4x100 m nage libre - et confirme sa progression après son titre européen sur l'épreuve en 2022.
"Ça se déroule plutôt bien", a-t-elle déclaré dans un sourire au sujet de son évolution. "Je pense que ça se voit à mes chronos, mais je prends surtout beaucoup de plaisir, ou du moins j'essaye".
"Pas juste une course"
À 24 ans, elle s'inscrit dans une lignée impressionnante de médaillées néerlandaises sur la course reine, d'Inge de Bruijn, championne olympique en 2000 et du monde en 2001, à Ranomi Kromowidjojo, sacrée aux JO de Londres en 2012.
"Ce n'est pas juste une course aux Pays-Bas, c'est vraiment énorme !", a expliqué Steenbergen.
Distancée par la Hongkongaise Siobhan Haughey à mi-course, la Néerlandaise a gardé son calme pour produire son effort en seconde partie de course. "Je sais que Haughey démarre fort, donc j'ai essayé de rester au contact sans trop m'employer, parce que sinon mon second 50 n'aurait pas été aussi bon. J'essaye de faire ce que je sais faire et ne pas trop la regarder".
Elle a finalement devancé Haughey de 3/10e, tandis que l'Australienne Shayna Jack a complété le podium en terminant en 52 sec 83.
Les Pays-Bas étaient en fête ce vendredi 16 février puisque trois quarts d'heure plus tard, leur délégation à Doha a récolté une deuxième médaille d'or grâce à Tes Schouten, en larmes sur la plus haute marche du podium du 200 m brasse.
"Je suis très heureuse et aussi très soulagée", a déclaré la nageuse de 23 ans, victorieuse en 2 min 19 sec 81/100e, record national à la clé. "J'étais très stressée en entrant dans la course et finalement ça a plutôt bien marché avec un record personnel et une médaille d'or".
Un troisième titre pour Pan
Le Chinois Zhanle Pan en finale du 4x200 m, le 16 février 2024 à Doha. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Elle complète ainsi sa collection de médailles mondiales avec l'or, après avoir décroché l'argent sur 100 m brasse plus tôt dans la semaine et le bronze du 200 m l'an dernier.
Les Néerlandais auraient même pu s'offrir un triplé doré mais Caspar Corbeau a dû se satisfaire de l'argent sur la course masculine, coiffé pour 3/10e par le Chinois Dong Zhihao (2 min 07 sec 94).
Avec cinq médailles dont trois en or, les Pays-Bas pointent en troisième position au classement des médailles à deux jours de la fin de la compétition, derrière les États-Unis et la Chine.
Dans les autres courses, l'Espagnol Hugo Gonzalez, qui s'était qualifié de justesse pour les demi-finales, s'est imposé en finale du 200 m dos (1 min 55 sec 30), un dixième devant le Suisse Roman Mityukov, en bronze l'an dernier. Le Sud-Africain Pieter Coetze a pris la troisième place (1 min 55 sec 99).
En fin de session, la Chine, avec dans ses rangs le nouveau roi du sprint Pan Zhanle, s'est parée d'or sur le relais 4x200 m nage libre au terme d'une bataille ultra-serrée avec la République de Corée et les États-Unis. Pan décroche ainsi son troisième titre de la semaine.
Seule Française en lice en cette sixième soirée d'épreuves, Mélanie Hénique s'est qualifiée brillamment pour la finale du 50 m papillon. Avec un temps de 25 sec 27/100e en demi-finales, elle n'a été devancée que par l'intouchable Sarah Sjöström.
AFP/VNA/CVN