Le Paris Saint-Germain est sacré champion d'automne le 23 décembre à l'issue de la 19e journée de Championnat de France. Photo : AFP/VNA/CVN |
Paris était déjà quasiment assuré de cette distinction honorifique dès le 21 décembre et son succès à Brest (3-0) en raison d'un goal-average (+24) largement supérieur à celui de ses deux rivaux au classement, Lyon (2e, +16) et Marseille (3e, +4). La suite du championnat s'annonce donc palpitante même si ce sont Paris et ses stars qui détiennent la clé. Si le PSG de Zlatan Ibrahimovic ne connaît pas de trous d'air comme en novembre, il sera difficile de lui résister. Brest en a fait l'amère expérience avec notamment le 18e but d'Ibra, insolent leader du classement des buteurs.
Mais Lyon va se donner les moyens de lutter le plus longtemps possible avec Paris. Jean-Michel Aulas a en effet décidé de ne céder qu'un seul joueur au mercato au lieu des deux initialement prévus. Le succès contre Nice (3-0) a donné des idées au président lyonnais, ravi également de contrarier la soirée du coach niçois Claude Puel, son ancien entraîneur qui lui réclame 5,5 millions d'euros aux prud'hommes.
Six points d'écart
L'Olympique de Marseille fait avec les moyens du bord et un effectif limité mais les cadres tiennent bien la baraque à l'image d'André Ayew, auteur d'un magnifique but de la tête face à Saint-Etienne (1-0). Jusqu'à quand les troupes de l'entraîneur Elie Baup maintiendront-ils cette cadence? L'axe Paris-Lyon-Marseille a creusé un petit écart avec ses poursuivants, Rennes (4e), vainqueur à Ajaccio (4-2), pointant à six points. Lorient (5e) a évité le pire à domicile face à Reims (2-2) mais reste en embuscade alors que Valenciennes (6e) a renoué avec la victoire contre Evian/Thonon (2-1).
Bordeaux (7e), tenu en échec par Troyes (0-0), est le roi des gâchis et devra méditer durant la trêve sur ses 11 matches nuls s'il souhaite se mêler à la bataille pour l'Europe. Lille (8e) a en revanche profité de la venue de Montpellier (4-1) pour panser ses plaies avant les vacances. Les deux derniers champions de France, plombés par les départs de Giroud (Montpellier) et de Hazard (Lille), restent les grandes déceptions de cette première partie de championnat.
Enfin, la suspension de son stade de Furiani a paradoxalement souri à Bastia. Obligés de "recevoir" Nancy à Gueugnon devant un petit millier de spectateurs, les Bastiais ont facilement dominé une triste lanterne rouge (4-2).
AFP/VNA/CVN