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L'attaquant star du PSG, Kylian Mbappé, le 21 mai 2023 au Parc des Princes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Partira, partira pas ? Alors que le club souhaite le conserver à condition qu'il prolonge son contrat ou le céder dès cet été, le joueur affirme lui vouloir rester jusqu'en 2024, date de la fin de son contrat actuel, faisant craindre au PSG le départ de l'attaquant surdoué, acheté 180 millions d'euros en 2017, sans toucher la moindre indemnité.
Présent à la reprise de l'entraînement des champions de France en début de semaine, Mbappé a également participé au premier match amical du PSG de Luis Enrique, arrivé à l'intersaison en remplacement de Christophe Galtier, marquant même un but pour conforter la victoire des Parisiens contre le Havre vendredi 21 juillet (2-0).
Un simple répit, avant un nouveau soubresaut. Quelques heures plus tard, la liste publiée par le PSG pour le déplacement au Japon (24 juillet-2 août), où le club affrontera notamment l'Al-Nassr de Cristiano Ronaldo, comptait des recrues, comme le coréen Kang-in Lee et Lucas Hernandez, des joueurs peu utilisés (Kurzawa), ou l'autre attaquant star Neymar.
Et un seul Mbappé : Ethan, le petit frère, âgé de 16 ans. Mais pas Kylian.
Le club n'a donné aucune explication sur l'absence du capitaine de l'équipe de France (70 sélections, 40 buts), mais difficile de ne pas y voir une nouvelle manche dans la guerre de communication que se livrent les deux parties depuis plusieurs semaines sur les modalités d'un éventuel transfert.
"Il ne peut pas partir gratuitement", avait déclaré au début du mois de juillet le président Nasser Al-Khelaïfi dans un entretien à plusieurs médias dont l'AFP, évoquant "l'accord verbal" du joueur disant qu'il ne partirait pas libre.
Parlant d'un cas "non négociable", Al-Khelaïfi donnait même un ultimatum de "maximum deux semaines" à Mbappé pour prendre sa décision : signer un nouveau contrat, ou partir dès cet été. Une date qui correspond approximativement avec le départ des joueurs pour le Japon.
Un feuilleton qui empoisonne la saison
Outre le départ d'un des meilleurs joueurs du monde, le PSG, qui a déjà perdu l'Argentin Lionel Messi en juin, parti à Miami après deux années mitigées, ferait en effet une croix sur les 100 à 200 millions que pourrait rapporter le transfert de l'attaquant des Bleus.
Meilleur buteur de l'histoire du club (212 buts en 260 matches, devant les 200 d'Edinson Cavani), Mbappé avait signé un nouveau contrat en mai 2022, alors qu'il était déjà libre de partir. Mais depuis, les échanges de plus en plus vifs entre les deux camps, ont empoisonné la dernière saison puis la préparation estivale du PSG.
Depuis plusieurs mois, le club et le N°7 multiplient les piques et coups de pression, Mbappé se plaignant notamment de sa place de "pivot" au PSG, faisant également fuiter par son entourage, son insatisfaction sur le recrutement, avant de la démentir devant les journalistes.
La - nouvelle - élimination du PSG dès les 1/8es de finale de la Ligue des champions contre le Bayern Munich a également déplu au champion du monde 2018, qui avait alors déclaré: "notre maximum, c'est ça".
Kylian Mbappé au centre d'entraînement du PSG au Camp des Loges, le 5 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En avril, il s'est emporté sur Instagram contre la communication du club, trop exclusivement centrée sur sa personne à son goût, plutôt que d'en parler discrètement en interne. "Le PSG est une grande famille mais il n'est surtout pas le Kylian Saint-Germain", avait-il écrit.
En juin dernier, la crise est devenue plus sérieuse : par courrier, "Kyk's" a prévenu le club qu'il n'entendait pas activer l'option pour une année de contrat supplémentaire, jusqu'en 2025.
Également par courrier, le club lui a répondu le 3 juillet en évoquant "d'énormes préjudices" si Mbappé partait libre en juin 2024, sans la moindre indemnité de transfert, et voulant éviter "une paralysie du club".
Avec sa non-sélection dans le groupe pour le Japon, le PSG semble souhaiter mettre à exécution sa menace d'ultimatum. Sans garantie qu'il s'agisse de la dernière manche d'un long jeu de poker.
AFP/VNA/CVN