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Le buteur de l'AS Monaco, Wissam Ben Yedder, contre Dijon au stade Louis II, le 11 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Plus la fin de championnat approche et plus les duels des extrêmes coûtent cher. Celui entre l'avant-dernier Nantes et le prétendant européen Lyon, dimanche 18 avril (21h00) à la Beaujoire pour le compte de la 33e journée, illustre ce grand écart entre peur et ambition.
Le choc : Nantes-Lyon
Dix-neuvièmes, les Nantais sont en position de relégables à six journées du terme, avec deux longueurs de retard sur Nîmes, actuellement barragiste, et quatre sur Lorient, premier club en dehors de la zone rouge. Sur le mois écoulé, les Canaris ont remporté une victoire surprise 2-1 à Paris, avant d'être rattrapés en fin de match à Lorient (1-1) puis défaits par Nice et Rennes.
"C'est une saison compliquée. Mais peu importe la manière dont on va se maintenir, si on doit passer par les barrages on le fera, mais on y croit jusqu'au bout", a lancé malgré tout l'entraîneur Antoine Kombouaré après le revers face au rival breton.
Pour Lyon, le déplacement à Nantes contient un autre enjeu : empocher un maximum de points afin d'accrocher une place qualificative en Ligue des champions, que les Lyonnais ont regardé cette saison devant leurs télévisions. Le club de Jean-Michel Aulas, quatrième avec 64 points, reste dans la roue de Monaco (3e, 65 pts) et Paris (2e, 66 pts), et pas loin du leader Lille.
Le joueur : Ben Yedder
Capitaine, remplaçant et meilleur buteur ? C'est le triptyque assumé par Wissam Ben Yedder lors des deux derniers matches de l'AS Monaco en championnat. Sorti du banc contre Metz (4-0) et Dijon (3-0), l'attaquant international français a claqué un doublé à chaque fois.
"Il va rester sur le banc jusqu'à la fin de la saison puisqu'il marque !", en a plaisanté son entraîneur Niko Kovac, vantant l'attitude exemplaire de son "capitaine", "très important pour le groupe". Dimanche 18 avril à Bordeaux (17h05), bis repetita ?
Le technicien croate fait jouer la concurrence à plein en 2021 avec Stevan Jovetic, qu'il aligne désormais plus régulièrement au coup d'envoi. Le "supersub" (super-remplaçant) Ben Yedder fait contre mauvaise fortune bon coeur, et ne montre aucun état d'âme en cette fin de championnat.
Les Parisiens, à l'échauffement avant d'affronter le Bayern Munich en Ligue des champions au Parc des Princes, le 13 avril, retrouvent la Ligue 1. |
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Le meilleur buteur de l'année civile, avec 10 buts en 2021, joue pourtant gros avec son club et avec la sélection. Toujours appelé chez les Bleus, mais rarement décisif, "WBY" n'a pas encore totalement gagné sa place pour l'Euro.
Le chiffre : 1,8 point
Cinq jours après sa qualification en demi-finale de Ligue des champions, acquise face au Bayern Munich, le PSG de Neymar et Kylian Mbappé reçoit Saint-Étienne dimanche (13h00). De la C1 à la L1, quel risque de décompression pour le deuxième du championnat ?
Statistiquement, cette saison, le PSG digère moyennement ses lendemains de sommet européen. Sur les neuf rencontres de L1 disputées après un match de C1, le vice-champion d'Europe en titre compte cinq victoires, un match nul et trois défaites. Cela signifie qu'il a gagné 1,8 point par match en moyenne.
Les performances de 2021 ont fait baisser sensiblement le ratio, les Parisiens ayant concédé une défaite après chaque huitième de finale disputé contre le FC Barcelone : Monaco et Nantes ont gagné au Parc des princes, respectivement les 21 février et 14 mars. L'après-quart de finale aller (remporté 3-2 à Munich) a lui été bien négocié, avec un succès 4-1 obtenu à Strasbourg le 10 avril.
AFP/VNA/CVN