>>Japon : hommage national pour Shinzo Abe le 27 septembre
>>Japon : funérailles de Shinzo Abe, l'enquête sur l'assassinat se poursuit
>>Japon : élections sénatoriales à l'ombre de l'assassinat de Shinzo Abe
Le chef de la police nationale japonaise Itaru Nakamura lors d'une conférence de presse à Tokyo, le 25 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il y avait des défaillances dans les plans de sécurité et l'évaluation des risques sur lesquels ils étaient basés, et les instructions sur le terrain étaient insuffisantes", a déclaré Itaru Nakamura à des journalistes.
"Je pense que le fond du problème est lié aux limites du système actuel, qui est en place depuis des années, et dans lequel la police locale porte seule la responsabilité de la sécurité", a-t-il ajouté. M. Nakamura a déclaré qu'il assumerait la responsabilité de ces défaillances.
"Nous avons décidé de réorganiser notre équipe et de repartir sur de nouvelles bases en ce qui concerne nos missions de sécurité, et c'est pourquoi j'ai proposé ma démission", a expliqué M. Nakamura.
L'annonce a été faite lors d'une conférence de presse de la police détaillant les conclusions de l'enquête sur les failles de la protection de l'ancien Premier ministre.
Shinzo Abe est mort de ses blessures après avoir été visé par des tirs à l'arme à feu le 8 juillet alors qu'il prononçait un bref discours lors d'un meeting électoral en extérieur à Nara (Ouest du Japon).
AFP/VNA/CVN