Liban : nouveaux pics quotidiens, appels à prolonger le confinement anticoronavirus

Les appels pour un prolongement du confinement au Liban se multiplient, face à la flambée des contaminations par le coronavirus que les restrictions en place ne parviennent pas à juguler et qui entraîne une saturation des hôpitaux.

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Le personnel médical traite le patient infecté par le COVID-19 à Beyrouth au Liban, le 18 janvier.

Le pays vit depuis jeudi 14 janvier au rythme d'un confinement strict qui doit durer jusqu'au 25 janvier. Mais les chiffres restent alarmants. Le ministère de la Santé a annoncé lundi 53 décès supplémentaires, un record quotidien depuis le début de la pandémie. Et 6.154 nouvelles contaminations avaient été recensées vendredi, un pic quotidien. Le pays de quelque six millions d'habitants a recensé 255.956 cas, dont 1.959 décès.

"Début janvier, nous avions recommandé trois semaines (de confinement) alors que les chiffres n'étaient pas aussi élevés. Je maintiens cette recommandation" tandis que le gouvernement a opté pour onze jours, indique Petra Khoury, présidente du Comité national de lutte contre le COVID-19. ''Pour que nous puissions faire une différence, nous avons besoin d'au moins trois semaines d'un bouclage total", assure-t-elle. "Bien sûr qu'il faut prolonger le confinement" actuel, renchérit Sleiman Haroun, président du syndicat des hôpitaux privés, plaidant pour une période minimale de "quatre semaines".

"Le corps médical est certainement épuisé mais ce qui m'inquiète le plus est le nombre de personnes contaminées affluant chaque jour dans les hôpitaux", ajoute M. Haroun. Selon l'Organisation mondiale de la santé, le taux d'occupation des unités de soins intensifs est désormais de 90,5% dans quasiment tout le pays et de 100% à Beyrouth. Plusieurs hôpitaux, dont celui de l'université américaine de Beyrouth, ont annoncé que leurs services étaient saturés.

"Le taux élevé de tests positifs ainsi que l'augmentation quotidienne du nombre de patients en soins intensifs indiquent que la contamination n'est pas sous contrôle", a regretté mardi 19 janvier Firass Abiad, directeur de l'hôpital universitaire Rafic Hariri à Beyrouth, principal établissement mobilisé dans la lutte contre le coronavirus.Au vu de la situation actuelle, "les restrictions ne peuvent aucunement être assouplies", a-t-il ajouté. Le pays espère recevoir mi-février sa première livraison du vaccin américano-allemand Pfizer-BioNTech.

AFP/VNA/CVN

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