>> La plus ancienne peinture rupestre découverte dans une grotte
Paroi ornée dans la réplique de la grotte d'Altamira en Espagne, en 2016 |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'exposition "Préhistomania", qui ouvre vendredi 17 novembre (jusqu'au 20 mai), offre un panorama inédit de ces copies grandeur nature, dont la diffusion contribua à changer la face de l'art moderne.
"Nous voulons que le visiteur éprouve le même choc esthétique qu'ont eu les découvreurs des premiers sites préhistoriques", a expliqué à la presse Aurélie Clemente-Ruiz, directrice du Musée de l'Homme.
D'emblée, on se retrouve en tête-à-tête avec les répliques originales des œuvres millénaires ornant les grottes et abris sous roche d'Afrique du Sud, du Tchad, de Papouasie-Nouvelle Guinée...
Le paléontologue et préhistorien français Henri Breuil (3e à droite ) observe le panneau des aurochs dans la salle des taureaux de la grotte de Lascaux en 1948 à Montignac en Dordogne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Découvertes à partir de la fin du XIXe siècle, ces traces picturales de nos lointains ancêtres ont suscité une véritable "préhistomanie" chez les artistes et une partie de la population dans le courant des années 1930.
Les grandes missions archéologiques ont alors développé une nouvelle forme d'expression : le relevé, pour pouvoir étudier les œuvres fraîchement découvertes, et surtout les révéler au public, dans le souci de partager leur émerveillement premier.
"Les roches ça voyage mal, donc les relevés étaient la seule façon de les présenter dans les musées", en couleur et grandeur nature, raconte Richard Kuba, l'un des commissaires scientifique de l'exposition.
Avec des techniques variables de calque des parois - sans prélèvement des pigments - afin de restituer l'œuvre fidèlement, avec des détails reproduisant la texture des roches.
AFP/VNA/CVN