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L'eur |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Vers 19h30 GMT (21h30 à Paris), l'euro gagnait 0,42% face au billet vert, à 1,1308 dollar.
"Le dollar s'est affaibli en début de semaine avec une amélioration de l'appétit des investisseurs pour le risque à mesure que les craintes d'une seconde vague de COVID-19 à Pékin s'amenuisent", a expliqué Lee Hardman, analyste pour MUFG.
La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao) a officiellement dénombré 18 nouveaux cas entre dimanche et lundi 22 juin.
"La devise américaine, très demandée quand les investisseurs recherchent la sécurité, est maintenant en retrait, ce qui signale que les marchés tablent de plus en plus sur une reprise économique rapide", a renchéri Ricardo Evangelista, analyste pour ActivTrades.
La situation sanitaire n'en continuera pas moins de monopoliser l'attention avec plus de neuf millions de cas de contamination au COVID-19 dans le monde, un seuil de 120.000 morts dépassé aux États-Unis et une pandémie qui "continue de s'accélérer" selon l'Organisation mondiale de la Santé.
Lors de la session asiatique, le dollar a connu un brusque accès de vigueur après qu'un conseiller de la Maison Blanche, Peter Navarro, a déclaré sur Fox News que l'accord commercial signé en janvier avec la Chine était mort.
M. Navarro a ensuite fait machine arrière, et Donald Trump lui-même s'est empressé d'affirmer dans un tweet que l'accord préliminaire avec la Chine était "totalement intact".
"Le marché n'aimerait pas l'ouverture d'un nouveau conflit commercial entre les deux plus grandes économies de la planète, qui rendrait la reprise plus lente", a commenté Neil Wilson, de Markets.com.
Les relations entre les deux pays sont "exceptionnellement mauvaises mais, sur le papier au moins, un accord commercial existe", a-t-il également rappelé.