>>Pour que l’agriculture high-tech du Vietnam "sorte de la serre"
>>De nombreux obstacles pour le développement d’une agriculture high-tech
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| Vue panorama du colloque, le 27 novembre dans la province de Long An (Sud). |
Cet événement, organisé par le Centre de promotion du commerce agricole, relevant du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, en coopération avec le Service de l’agriculture et du développement rural de la province de Long An, a vu, entre autre, la participation de plus de 200 scientifiques, gestionnaires, agronomes ainsi que d’agriculteurs venus des provinces du delta du Mékong et de la mégapole du Sud.
Selon plusieurs scientifiques, afin de développer une agriculture de haute technologie, il faudrait des agriculteurs dits modernes avec de l’ambition et une ouverture d’esprit, il faudrait qu’ils soient prêts à étudier les nouveautés et à sonder le marché avant de décider de produire tel ou tel produit. Il est également nécessaire de ne pas vendre les produits disponibles mais des produits conformes aux critères et aux qualités requises par le marché.
Constat du rôle prépondérant des entreprises
Au niveau des entreprises, les scientifiques poussent celles-ci à se lancer davantage dans l’investissement de technologies et à accepter les possibles risques rencontrés au début. À cette occasion, des centaines d’agriculteurs ont accédé aux renseignements utiles sur les variétés de semences, de races de plantes, d’animaux domestiques, d’engrais bio et de technologies dernier cri qui étaient, pour eux, pratiques, nécessaires et coopératifs.
M. Hoàng Van Du, directeur adjoint du Centre de promotion du commerce agricole, a insisté sur trois mesures à prendre pour le développement d’une agriculture efficace, à savoir l’encouragement des paysans à participer aux formations d’application dites « hi-tech », aux coopératives, ainsi qu’à relier et connecter les entreprises en la matière.
Selon M. Du, les entreprises devraient jouer le rôle de locomotive de cette coopération et elles devraient également investir dans les techniques, la finance et la commercialisation. Les autres acteurs participeront, quant à eux, à la liaison des chaînes de distribution sur le court et le long terme.
M. Du a également demandé au ministère de l’Agriculture et du Développement rural de compléter les politiques des mécanismes concernés afin de renforcer les investissements dans les hautes technologies. Notamment celui-ci devra amender les directives liées aux politiques d’investissement dans les technologies d’après-récolte, celles du marché et celles du commerce.
Il est à savoir qu’en 2018, ledit ministère prévoit de débourser dix milliards de plus pour investir dans les programmes de promotion du commerce et ce pour renforcer le développement d’une production agricole munie de hautes technologies.